Université Lumière Lyon 2
Thèse présentée pour le diplôme de Doctorat d’Histoire
Spécialité : Histoire des Sciences et des Techniques
présentée et soutenue publiquement le 26 novembre 2004
Le chaos : des questions théoriques aux enjeux sociaux.
Philosophie, épistémologie, histoire et impact sur les institutions. (1880-2000)
Devant le jury composé de :
M. Serge CHASSAGNE, Président du jury,
M. Christophe LETELLIER, Rapporteur,
M. Jean-Marc MALASOMA
M. Vittorio MARCHIS, Rapporteur
M. Girolamo RAMUNNI, Directeur de thèse.

Remerciements

Toute ma reconnaissance va en priorité à Girolamo Ramunni qui a accepté de me guider, depuis mon DEA, dans mes travaux d’histoire des sciences et des techniques. Sa grande disponibilité, son suivi et ses conseils m’ont été très précieux.

Je tiens à remercier tout particulièrement Christophe Letellier, commentateur infatigable, et toujours très constructif, de mes travaux.

Cette thèse doit beaucoup à un grand nombre de personnes d’horizons divers et leur écoute, leurs conseils ou simplement leur disponibilité ont été importants pour moi. Par ordre alphabétique et sans distinction de titre, merci à :

David Aubin, Robert Bouc, Ariane Bunel, Pierre Coullet, Louis Cosnier, Martine Culioli, Pierre Crépel, Michel Hénon, Gérard Iooss, Michel Jean, Georges Lochak, Paul Lucet, Jean-Marc Malasoma, Marc Massot, Laurent Rollet, Otto Rössler, Michelle Sabourin, Daniel Thoulouze, Charles Tresser.

Pendant mes recherches j’ai bénéficié des facilités du LARHRA (Centre Pierre Léon) et je remercie tout son personnel administratif, ses chercheurs et ses enseignants-chercheurs de m’avoir agréablement accueilli pendant ces trois années.

Cette aventure n’aurait pas été possible sans le soutien de l’ENS Lyon et je remercie en particulier Philippe Gillet et Marie-Christine Artru pour leurs prévoyances et l'attention qu’ils ont portées à mon projet dès le début.

Merci également à mes co-doctorants, engagés dans le séminaire (parfois informel) de l'ENS, en particulier Sébastien Dufaug, Lionel Dufaud, Eric De Guillaume, Benoît Maréchal, Clément Mouhot.

Le séminaire Rhône-Alpes d’Histoire et de Philosophie des Sciences a été un lieu d’échanges importants, grâce à ses deux organisatrices et aux multiples participants. Je les en remercie beaucoup.

Et bien entendu, merci à mes proches et amis sans lesquels rien de tout ceci n’aurait été possible. Merci à mes parents, à Michèle et Isabelle, pour leur aide précieuse dans le laborieux travail de relecture.

Last but not least, je pense à mon adorable Séverine qui m'a apporté un soutien sans faille durant toute cette épreuve.

Avertissement

Nous avons exprimé notre intention de produire un discours ne négligeant pas les aspects techniques inhérents à l’histoire des sciences contemporaines. Pour répondre à la nécessité de respecter ces points techniques sans rebuter un lecteur qui ne possèderait pas une formation scientifique spécifique, nous avons choisi d’articuler deux niveaux de lecture dans le texte.

Les aspects les plus techniques seront imprimés avec une trame grisée, et placés au milieu du discours général. Le lecteur peut choisir de passer ces précisions sans perdre le fil du raisonnement. Néanmoins, elles sont inclues dans le corps du texte, et non pas en note de bas de page, parce qu’elles ajoutent des éléments qui sont souvent plus que des détails et participent à notre argumentation.

Pour faciliter la lecture des passages un peu techniques, nous avons inclus un court glossaire à la fin du texte (page 648). Il ne peut s’agir que d’un nombre très limité de notions présentées de façon simplifiée, lorsque cela est possible. Les renvois au glossaire sont signalés par l’indice . Par exemple : ensemble de Cantor

D’autres détails techniques sont donnés dans les notes de bas de page, au moment où ils sont utiles pour la compréhension du débat.

Nous avons été confronté plusieurs fois à des orthographes différentes pour les acteurs de notre histoire et auteurs des textes étudiés. Il s’agit essentiellement des noms de scientifiques russes dont les transcriptions françaises et anglaises différent. Par exemple, N.N. Kryloff, N.N. Krylof, N.N. Krylov désignent le même individu. Nous avons choisi d’uniformiser notre texte en retenant une unique orthographe par personne afin de ne pas induire de confusions. Cependant, dans la bibliographie, l’orthographe originale, trouvée sur les sources, est reprise pour ne pas orienter le lecteur vers des notices inexistantes. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le texte évoque un certain N.N. Bogoliuboff alors que le renvoi en bibliographie prend la forme [BOGOLIUBOV, N.N., 1990].

Le nom d’une personne peut apparaître à divers endroits du texte. Nous avons constitué un index répertoriant l’ensemble des noms, afin de faciliter le parcours et la recherche (cf. page 655).

Les citations de textes originaux sont placées entre guillemets "droits". Lorsque des guillemets sont inclus à l’intérieur de la citation, ils sont reproduits par une quotte ‘simple’. Exemple :

‘"[…] l’existence de régions chaotiques ravira ceux qui cherchent à construire et expliquer la mécanique statistique à partir de la mécanique classique (‘théorie ergodique’, etc.) […]"’

Les toutes premières occurrences de certains mots, expressions ou noms d’institutions étrangères apparaissent entre guillemets, mais pour simplifier la lecture, ils sont ensuite intégrés au corps du texte, sans distinction. Exemple : "fer à cheval" puis, fer à cheval.

Pour mettre en évidence des éléments de notre texte, nous avons choisi de les écrire en caractères gras.

Les mots placés en italique désignent des termes spécifiques employés dans les textes originaux, qui ne sont pas courants en français et que nous reprenons sans guillemets (exemple : themata). Les termes latins et / ou mathématiques sont présentés selon la même convention.

Quelques sigles utilisés régulièrement sont explicités à la fin du texte (page 647).