d. Les mathématiques topologiques et le calcul, un premier bilan

Avec Vogel un potentiel et une équipe de mathématiciens de grande valeur ont été mis sur pied. Dans le cadre SPI, le travail sur contrat se développe et les missions de recherche s’orientent sur des problématiques laissant peu de place à des recherches un peu plus spéculatives. Ainsi les problématiques du chaos et de la théorie du chaos, lesquelles auraient pu être développées au laboratoire comme le prouvent les recherches d’Argémi, n’ont pas pu être abordées. Cela ne signifie en rien un échec, puisque le laboratoire a accompli d’autres prouesses remarquables. Mais les ingrédients de la problématique émergente étaient réunis et se sont révélés féconds dans le projet d’Argémi, qui a mis ses connaissances mathématiques au service d’une étude biologique.

Cet exemple nous montre tout le contexte dans lequel les méthodes topologiques pour les oscillations non linéaires sont reprises, au carrefour des mathématiques, de l’électronique et en rapport direct avec le calcul analogique. Les résultats à proprement parler ne sont pas déterminants. Les pratiques du calcul analogique et des méthodes topologiques le sont davantage. Il faudrait idéalement réaliser une étude de chacun des éléments du réseau international des oscillations non linéaires, des relations avec le groupe de Vogel, pour quantifier plus précisément le poids de cette pratique scientifique dans l’histoire générale des oscillations. Nous nous bornerons à expliciter les travaux des Japonais Hayashi et Ueda, pour les mettre en parallèle à ceux du CRSIM-CRP et étayer notre interprétation.