9.1. De l’analogique au numérique : Hénon et les expériences numériques

Hénon est entré à l’ENS en 1950, où il acquiert une formation de physicien (agrégation en 1954). Il est stagiaire de recherche au CNRS, à l’Institut d’Astrophysique de Paris, sous la direction d’Evry Shatzmann en 1954, puis Attaché de Recherche l’année suivante. Les premières spécialités de Hénon sont le calcul analogique, qui est sa principale activité jusque vers 1960, et l’astronomie, qui reprend le dessus pour sa thèse d’Etat 1403 . Ce travail sur les calculateurs analogiques a été déterminant dans sa pratique scientifique, son épistémologie, et ses recherches à base d’"expériences numériques". Ceci nous permettra d’éclairer ses travaux célèbres, et ceux qui le sont moins.

Notes
1403.

Michel Hénon nous a fourni un curriculum vitae complet ainsi que l’intégralité de ses rapports d’activité rédigés pour le CNRS. Nous tirons l’essentiel de nos informations de ces documents, complétés par une interview.