a. Avant propos

A l’occasion du rapport de conjoncture, l’organisation a été repensée, en rapport avec la demande formulée au Comité National, par le MPB (et on doit pouvoir dire le CNRS dans son ensemble). Il s’agit de produire une analyse de la conjoncture et une réflexion prospective, autour d’un thème central, l’interdisciplinarité, justifié par le fait que : "la seule raison d’être d’un organisme de la taille du CNRS […] est de favoriser les relations entre celles-ci [les disciplines scientifiques] en maintenant une cohérence dans un contexte national et international" ¹⁷⁹⁸ . L’introduction place le rapport effectivement sur cette voie, en rupture, déjà sur la forme, avec les précédents rapports : "Afin de sortir de ce cloisonnement, le CNRS a, pour la première fois, organisé la réflexion autour de thèmes interdisciplinaires" ¹⁷⁹⁹ .

L’avant-propos en est un reflet et insiste sur quelques points clés dont l’interdisciplinarité, la modélisation et la simulation numérique, les mathématiques. Pour n’en citer qu’un exemple :

‘"Les rapports sur les interactions des mathématiques ou encore sur l’ordre et le chaos dans la matière montrent le caractère fructueux d’un dialogue permanent et renouvelé entre mathématiciens et chercheurs des sciences de la nature. Il n’est jusqu’au rapport sur la simulation et la formalisation appliquées aux phénomènes sociaux qui ne souligne la pertinence de la modélisation quant à l’éclairage de champs pourtant très variés" ¹⁸⁰⁰ .’

Les thèmes 2 ("Interaction des mathématiques") et 4 ("L’ordre et le chaos dans la matière") développent ces problématiques et nous permettront de comprendre l’évolution du chaos au CNRS.