Une mobilité substantielle

La première caractéristique que l’on peut retenir de la mobilité catégorielle vers le second degré est son ampleur quantitative, qui la place à une tout autre échelle que la mobilité hiérarchique. On peut considérer cette importance numérique de trois façons différentes, qui correspondent à trois points de vue sur ce phénomène, dans lequel on peut voir :

  1. des flux de mobilité considérables en valeur absolue (de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers de personnes),
  2. des taux de recrutement massifs par rapport aux groupes professionnels de destination, de l’ordre de plusieurs dixièmes (avec des fluctuations très marquées selon les catégories de professeurs pouvant aller d’un vingtième aux deux tiers),
  3. des taux de départ très élevés par rapport au groupe professionnel d’origine (instituteurs en poste mais surtout élèves-maîtres) pouvant atteindre ou dépasser la moitié dans certains cas.