Section 1 :
Vers un rapport entre « Public » et « espace public » : les pratiques de l’espace public 

On constate aujourd’hui en Occident9, un certain nombre de tendances lourdes qui interrogent le devenir du statut des espaces publics et leurs usages différenciés ; centres commerciaux, parcs de loisirs…à de différentes échelles…beaucoup de ces espaces sont clos avec des accès payants : l’espace public urbain, gratuitement ouvert à tous, tendrait à devenir un nouveau service public à tarification différentielle selon les usages, les heures et les lieux.

Dans ce même rapport les auteurs s’interrogent sur les droits minimisés des collectivités locales et des citadins qui sont en train de perdre leurs moyens de contrôle et de libre-usage respectifs de larges fragments de l’espace public ; d’où une question importante :

A-t-on affaire à un public de citadins ou à un public de consommateurs ? « L’habitant » n’est-il plus un « citadin » à la fois acteur producteur et consommateur de signes, d’apparences, de rites, de contacts… ? De ce fait, peut-on dire qu’on assiste aujourd’hui à Beyrouth à des évolutions qui touchent les modes de vie et les espaces publics, et qui les mènent à converger avec ceux de l’Occident ?

En effet, ce rapport entre « public » et « espace public » est expliqué par les sociologues comme un mode de vie gérant les comportements, les attitudes, les valeurs…il est souvent exprimé comme une nouvelle citadinité.

‘« La citadinité est le rapport d’un sujet – acteur social, qu’il soit un individu ou ces acteurs très particuliers que sont les groupes, les institutions… - à un objet : en l’occurrence, le monde urbain. Ce rapport est médiatisé par un système de signes : mot, discours, icônes, attitudes, usages particuliers de l’espace… »10

Dans ce même livre consacré à la citadinité11, plusieurs auteurs interrogent la notion en essayant de monter qu’elle n’existe pas en soi-même, mais que c’est un construit continu ;

R.Sidi Boumedine fait encore la différence entre urbanité ( être dans la ville) et citadinité (être de la ville ). Il parle aussi d’identité d’appartenance ( à la communauté dans laquelle on vit ) et l’identité de référence ( de qui l’on procède ) sans se contredire.

Anthropologiquement parlant, il n’y a pas une identité substantielle, mais une multitude d’éléments identitaires morcelés de manières différentes selon chaque société.

D’autre part et d’après Villasante de Beauvais, et toujours dans le même ouvrage, l’acquisition de l’identité citadine se concrétise avant tout par l’adoption des pratiques et des codes culturels, linguistiques vestimentaires, voire culinaires et de politesse reconnus, consensuellement, comme étant « citadin » et non pas seulement en vertu de la « possession » des biens de consommation ou de l’usufruit des infrastructures citadines.

Pour J.Y. Bareyre, et toujours dans la même référence, ‘«’ ‘  être citadin c’est combiner, au fil d’une trajectoire de vie une simultanéité d’appartenances et une succession d’identités ’ ‘»’ inscrites dans des espaces sociaux et urbains mouvants.

Ainsi, la citadinité n’existe pas en soi, elle se construit et se renouvelle au fil des trajectoires, au fur et à mesure des expériences individuelles, sociales et spatiales des citadins et donc de leur apprentissage de la ville.

Or qu’est-ce que la citoyenneté à Beyrouth ? Dans quelle mesure peut-on parler de citadin beyrouthin ? Quels sont les différents éléments d’héritages, voire les référentiels qui constituent la citadinité à Beyrouth ? Et puis devant ce processus de modernisation, peut-on parler d’une certaine acculturation, voire de processus d’apprentissage et de désapprentissage ? Quels sont les différents rapports qu’ils entretiennent avec la ville, en particulier avec ses espaces publics urbains ?

D’après N.Beyhum12, parler de citoyenneté revient à réfléchir sur trois types de relations différentes : celles qui lient le citoyen à l’espace, celles qui lient les citoyens entre eux, enfin celles qui lient le citoyen à l’Etat.

D’autre part, le Liban demeure un Etat qui repose sur un équilibre communautaire13 : à la différence des pays Européens, qui ont évolué vers la laïcité de l’Etat et de la société civile, le Liban demeure marqué par la question religieuse qui domine l’ensemble des rapports sociaux, y compris les comportements politiques. Le libanais est à la fois citoyen libanais, et membre d’une communauté confessionnelle.

‘« En effet, pour ces libanais, nés pendant la guerre, le Liban s’est longtemps résumé à la région dans laquelle ils vivaient, et de laquelle ils ne pouvaient le plus souvent sortir. Ils connaissaient Damas, Paris ou New-York mieux que Beyrouth ou Tripoli. Un changement dans les mentalités est indispensable pour recréer un lien solide entre le citoyen et le territoire Libanais »14

Dans son article, Beyhum montre qu’il y a un problème dans la mentalité des gens, avant même de parler de politique : ‘«’ ‘  le Libanais n’est pas conscient de l’existence d’un espace public qui appartient à tout le monde et qu’il faut respecter dans l’intérêt de tous ’ ‘»’ 15

On sent ainsi qu’il y a un vrai problème, voire une spécificité dans la société libanaise qui semble freiner l’évolution, et peut être l’existence même, d’un espace public qui pourra, à la différence d’un espace communautaire, intégrer tout le monde.

En effet, quatre thèses différentes traitent cette existence de l’espace public beyrouthin :

La première thèse, dite néo-coloniale, regroupe la plupart des chercheurs français ou occidentaux qui ont travaillé ou qui travaillent sur le Moyen Orient :

Dans cette thèse, les espaces publics n’auraient jamais existé dans des villes orientales faites de segments, où les sociétés sont déchirées, voire incapables d’accéder à l’espace public qui reste une propriété occidentale dérivée de l’agora. 16

Toujours selon cette thèse, les espaces publics furent introduits avec le colonialisme sous formes de places et voies de communication, des jardins publics, des places publiques…

‘« Dans les villes du monde arabe, notamment au Moyen Orient, en particulier à Alep, à Damas, à Beyrouth ou au Caire, les recherches contredisent des critères urbains, notamment les critères européens, définissant l’espace public. Ce que nous appelons en France et plus particulièrement à Lyon, « espace public », n’existe pas dans la ville arabe traditionnelle. Il n’y a pas de places, de jardins publics, d’avenues, il n’y a pas de boulevards et pas de rues bordées de trottoirs. Les architectes et les urbanistes en ont déduit qu’il n'y avait pas d’espaces publics dans la ville arabo-musulmane. Ces espaces existent dans les extensions coloniales de ces villes. »17

Selon cette thèse, des espaces endogènes existent dans ces villes arabes, et remplissent des fonctions analogues aux espaces publics, tels que les souks, les cafés, mais diffèrent spatialement de ces derniers.

La deuxième thèse regroupe en gros les recherches faites par l’historienne May Davie et le géographe Michael Davie et contrarie largement la première :

Selon cette lecture, le Mandat français est un tournant décisif dans l’histoire de Beyrouth et de ses espaces publics : avant le Mandat, et durant l’époque Ottomane, la ville de Beyrouth regroupait une multitude d’espaces publics, comme les places publiques, les jardins publics, les lieux de promenades ; ces différents types d’espaces répondaient à un certain mode de vie local.

‘« Il est d’ailleurs devenu habituel d’affirmer l’inexistence des espaces publics dans les villes du monde arabe, les souks proprement dits ayant rempli leur rôle régulateur dans la société urbaine. Or à Beyrouth, les espaces publics ont non seulement existé, mais ils étaient désignés par un nom spécifique et occupaient des lieux particuliers. »18

Avec le Mandat, un nouveau type d’espaces publics fut introduit au centre de la ville : des espaces planifiés, dessinés, importés, imposés et incohérents avec le mode de vie local.

‘« Le nouvel espace public qui venait de naître était différent de l’ancien : il était moins public ou autrement public : réservé à des groupes particuliers, il établissait moins d’interférences entre les différentes strates de la population. »19

Ce type d’espaces publics importés et non conformes à la réalité sociale de la ville a entraîné avec les années de l’indépendance un repli vers l’espace privé, annonçant ainsi sa mort :

‘« L’Etat étant absent, l’espace public stricto sensu s’installe dans le cadre physique privé, un mode d’expression informel sans lieu et sans structure, une sorte d’espace public multidimensionnel ; il est présent, avec des intensités variables et avec des formes d’expression changeantes, aux différents étages, dans la rue comme dans l’arrière boutique, dans le café comme dans la plage toute proche. »20

La troisième thèse dite « orientaliste » regroupe d’autres chercheurs occidentaux ou orientaux comme A. Raymond ou N. Beyhum : Selon cette lecture, les espaces publics occidentaux n’ont jamais existé dans les villes arabes : cependant, d’autres formes d’espaces publics spécifiques à ces viles ont existé dans la partie publique de la ville, à savoir les souks.

Selon cette lecture, la ville de Beyrouth regroupait des espaces publics depuis la période Ottomane, mais des espaces publics différents de ceux des villes occidentales.

‘« Or la complémentarité entre groupes et communautés s’acceptant dans leurs différences et s’impliquant dans les mêmes espaces publics, est à l’origine du modèle communautaire de la citadinité classique du Moyen Orient. »21

Selon cette thèse, le centre-ville fut avant la guerre l’espace public par excellence de tous les beyrouthins, voire de tous les Libanais.

‘« Le centre-ville était, en effet, d’abord le lieu de rencontre, par excellence, où aboutissaient rues et ruelles qui, telles mille fleuves ou ruisseaux, se déversaient dans une mer de convergence. Lieu d’interaction économique où s’échangeaient les offres et où s’opéraient dans les souks les brassages des activités et la mise en œuvre de certains symboles de l’autorité politique….Le centre-ville se donnait à voir comme l’agora de toutes les mixitudes. »22

Selon cette thèse, la destruction des espaces publics de la ville a été un des premiers effets de la guerre qui a marqué l’émergence de territoires communautaires fondés sur un mécanisme de ségrégation confessionnelle.

‘« La démarcation créée au début de la guerre n’a pas existé de tout temps de la ville. Notre étude de la composition communautaire des quartiers de la ville avant-guerre fait apparaître Ras Beyrouth – à l’Ouest – comme une zone essentiellement mixte. Alors que Beyrouth-centre est majoritairement musulman, de très importantes concentrations Chrétiennes s’y retrouvent. A Beyrouth-Est, les concentrations sunnites et Chiites ne sont pas minimes non plus, même si la majorité écrasante est chrétienne, mais divisée en trois grands groupes   les orthodoxes, les Arméniens, et les autres communautés…La guerre est donc la prééminence d’un principe de démarcation sur un autre : celui de la territorialité sur celui de la fonctionnalité. »23

Ainsi et selon cette lecture, et contrairement à la deuxième thèse, les espaces publics de type occidental n’ont jamais existé dans les villes arabes en général et dans la ville arabo-ottomane de Beyrouth en particulier : cependant d’autres formes d’espaces publics en existé, en particulier les souks.

Toujours dans cette lecture sociologique de l’espace public beyrouthin, et selon C.Delpal, la corniche de Beyrouth semble être aujourd’hui l’espace public majeur de Beyrouth : un espace public né, conçu et approprié par le bas, par les habitants, un espace qui n’a pas été dessiné et planifié à l’avance.

Selon cette lecture, la ville qui a perdu ses espaces publics pendant la guerre semble avoir un grand potentiel aujourd’hui  à travers cette corniche : celui de recréer et de reconstruire la citadinité beyrouthine voire l’espace public beyrouthin.

‘« Aujourd’hui, alors que la ville est réunifiée et qu’un nouvel ordre urbain en réglemente les usages, la corniche s’affiche comme l’espace public majeur ouvert à des catégories de populations très différenciées…Les différentes générations s’y trouvent… » 24

Enfin, la quatrième thèse regroupe des chercheurs en sciences politiques, en particulier S.Saadeh et E.Picard :

Selon cette lecture, l’espace public beyrouhtin ne peut exister sous le régime politique actuel, qui se résume par un système ségrégationniste connu par le communautarisme politique.

Selon S.Saadeh, et contrairement à la deuxième thèse, l’espace public n’a jamais existé à Beyrouth qu’avec l’apparition de la classe moyenne laïque durant les premières années de l’indépendance et jusqu’au début de la guerre civile.

Avant cette période, il n’y avait pas de vie commune publique, voire une égalité entre tous les citadins :

‘« La cité Ottomane n’apparaissait pas comme une unité organique…Divisée en quartiers isolés les uns des autres en vertu de l’appartenance à une religion ou à une secte religieuse, la cité Ottomane fut dans l’impossibilité de promouvoir toute forme de solidarité communautaire auprès de ses habitants, chaque quartier menant sa propre vie, dans la crainte et la peur constantes que les autres quartiers n’imposassent leur suprématie…Aussi les quartiers des villes arabes reflétèrent-ils surtout l’identité religieuse de leurs résidents…

Beyrouth ne fait pas exception à la règle : Beyrouth-Est, à dominante chrétienne ; Beyrouth-Ouest, essentiellement un bastion des musulmans sunnites et entre les deux un quartier de taille modeste occupé par les Juifs jusqu’en 1975. »25

Selon cette lecture, Beyrouth est devenue une ville cosmopolite, formant ainsi un espace public ( politique, social et urbain ) grâce au processus d’intégration amorcé par la classe moyenne laïque.

Toujours dans cette lecture, l’espace public fut détruit avec la destruction de la classe moyenne dès les premiers jours de la guerre : depuis, il semble toujours absent, surtout que les relations sociales sont influencées et guidées par les références confessionnelles.

Ainsi, et selon cette lecture, l’espace public beyrouthin n’a jamais existé que pendant une période restreinte de l’histoire, en relation directe avec un certain type de beyrouthin, la classe moyenne laïque, née et mort entre l’indépendance et le début de la guerre civile.

Toujours dans cette lecture politique, et selon E.Picard, l’espace public libanais en général et beyrouthin en particulier ne pourra pas émerger sans une vraie égalité entre les

Individus libanais, tout en conservant leurs propres identités.

Avec le consensus communautaire actuel, l’espace public ne pourra jamais exister tant que le citoyen n’est pas entièrement reconnu, tant que les relations entre « individu », « communauté » et « Etat » ne sont pas remises en question :

‘« Or le constitutionnaliste de 1989, comme celui de 1926, a échoué à dégager l’espace de subsidiarité annoncé sous la forme de création d’un statut civil. L’Etat demeure entièrement religieux et le « citoyen » entièrement sous la coupe des hiérarchies communautaires, si bien que le principe de l’égalité devant la loi ( article 7 ) s’inverse, par l’effet du régime communautaire. »26

Ainsi, et en voyant toutes ces différentes lectures de l’espace publique beyrouthin, on ne peut que s’interroger sur la pertinence de la date clé, du tournant décisif de l’histoire de l’espace public beyrouthin : Est-ce la période Ottomane ? Est-ce le Mandat Français ? Est-ce l’indépendance et la classe moyenne laïque ? Est-ce la guerre libanaise ? Est-ce l’après guerre ?

Toutes ces notions et questions nous mènent à une première question qui semble pertinente à poser :

Question N° 1 : Dans quelle mesure peut-on parler d’espaces publics, qui pourraient regrouper tout le monde en dépit des références communautaires de chacun, de vrais espaces de rencontre et de socialisation, dans une ville où, «  les rapports sociaux sont en quelque sorte médiatisés par les communautés (confessionnelles) qui sont autant d’écrans entre l’Etat et les citoyens  » 27  ?

Toujours dans son rapport, N.Beyhum continue de parler sur la citoyenneté au Liban, en critiquant cette fois-ci les citoyens eux-mêmes qui semblent avoir un rapport négatif avec l’espace public, et qui semble toucher à des notions de civisme et de manque de connaissances :

‘«  Mauvaise perception et non-respect de l’espace public, disparition des espaces de rencontre, connaissance limitée du territoire national, telles sont les limites de la relation entre le citoyen libanais et l’espace qui l’entoure. Certaines sont récentes, nées de la guerre, mais d’autres remontent au début du siècle et quinze ans de conflits n’ont rien arrangé. Or , c’est dans cet espace, qui est mal perçu et peu respecté, que se nouent les relations entre les citoyens ».28

En interrogeant ainsi les relations entre le Libanais et son espace, on se rend compte qu’il y a plusieurs échelles et plusieurs niveaux de rapports : l’espace ne le concerne pas comme espace national ; il se contente ainsi de son espace restreint « communautaire » qui l’entoure et qui est pour lui « son » espace public ! Les autres espaces, ont été toujours les espaces publics des « autres », comme si l’espace public est devenu un espace privé, voire communautaire n’impliquant qu’une partie bien définie et qui se résume par des représentations et des préjugés définissant ainsi les règles du jeu.

‘« La relation qu’entretient le citoyen Libanais avec l’espace public est paradoxale : il le possède mais il n’en est pas responsable. L’espace public qui entoure immédiatement son espace privé ( appartement, magasin…) lui appartient personnellement, mais le reste de l’espace public ne le concerne pas »29

Ainsi, on peut déjà distinguer deux types de rapports : le premier avec « son » espace public et le deuxième avec celui de  « l’autre ».

« Il lui appartient personnellement » ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Dans la pratique, l’espace public est isolé par le citoyen qui l’utilise pour des profits personnels en l’appropriant ainsi comme espace privé : garer sa voiture sur le trottoir…Et même parfois cet espace public est violé de la même manière par les responsables politiques…

« Mais le reste de l’espace public ne le concerne pas » : il ne le concerne pas dans la mesure où il lui porte des préjugés qui l’empêchent moralement – même si c’est ouvert physiquement de faire sa connaissance ! Dans une enquête menée au cours de mon DEA, dans plusieurs espaces publics à Beyrouth, les usagers ont exprimé leurs représentations envers les « espaces publics des autres » sans avoir visité ces espaces, ce qui montre l’impact lourd de ce « préjugé » porté depuis la guerre.

Ainsi, et entre violer et privatiser l’espace public d’une part, et l’ignorer et lui porter des préjugés d’une autre part, nous arrivons à une deuxième question qui nous semble assez importante pour comprendre les espaces publics à Beyrouth et leurs spécificités :

Question N° 2 : Quel est le rapport qui existe entre la société Beyrouthine et son espace public ? De quelles manières sont médiatisées ces rapports ? Quels types d’appartenances et d’identités combinent-ils ?

nous terminons enfin avec une réflexion inspirée de l’urbanisme Moderne (des CIAM) en espérant qu’on n’est pas en train de l’appliquer et de la vivre actuellement dans cette ville en projet, appelée Beyrouth :

‘« Une ville même détruite ne peut pas être reconstruite avec des données neuves, il faut pour qu’on puisse y arriver qu’on ait supprimé deux choses : le dernier habitant et le cadastre ».30

Notes
9.

LOUISY M.A., BILLIARD I., Plan urbain, espaces publics, Ed. Documentation française, 1988.

10.

LUSSAULT M., la citadinité pour une approche problématique, in la citadinité en question, collection science de la ville, n°13, fascicule de recherche n°29 , D’URBAMA, Tours 1996.

11.

LUSSAULT M., P.Signoles, la citadinité en question, collection science de la ville, n°13, fascicule de recherche n°29 , D’URBAMA, Tours 1996.

12.

BEYHUM N., « les problèmes de la citoyenneté au Liban aujourd’hui », in le Liban aujourd’hui, CNRS ,Paris, 1991, p.285

13.

SENAT, quel avenir pour le Liban, J.Larché, P. Fauchon, Ch. Colibois, M.Rufin, J.Machéas, commission des lois, rapport 111- 1996-1997

14.

BEYHUM N., « les problèmes de la citoyenneté au Liban aujourd’hui », in le Liban aujourd’hui, CNRS ,Paris, 1991, p.285

15.

BEYHUM N., « les problèmes de la citoyenneté au Liban aujourd’hui », in le Liban aujourd’hui, CNRS ,Paris, 1991, p.285

16.

BEYHUM N. (sous la dir.), « Reconstruire Beyrouth : les paris sur le possible », Etudes sur le Monde Arabe », N°5, Maison de l’Orient méditerranéen, Lyon, 1991, p.23.

17.

TOUSSAINT J.-Y., ZIMMERMAN M. ( sous la dir. ), « User, observer, programmer et fabriquer l’espace public », Ed. Presses Polytechniques et universitaires Romandes, 2001,p.269.

18.

DAVIE M., « Les places publiques de Beyrouth, au tournant du 19ème siècle », in National Museum News, Issue 9, mai 1999, p.8.

19.

DAVIE M., « Globalisation et espaces publics du centre-ville de Beyrouth : Une approche historique », in « De la ville à la civilisation urbaine, la réinvention du statut des espaces publics », colloque international, Sorbone Paris4, Paris, 1999, p.8.

20.

DAVIE M.F., « L’Etat-Nation et les espaces publics dans les grandes villes du Levant , (1800-1995) », in colloque d’architecture de Languedoc-Roussillon « l’espace public dans la ville méditerranéenne, Montpellier, 1996, p.5.

21.

BEYHUM N. (sous la dir.), « Reconstruire Beyrouth : les paris sur le possible », Etudes sur le Monde Arabe », N°5, Maison de l’Orient méditerranéen, Lyon, 1991, p.40.

22.

BEYHUM N. (sous la dir.), « Reconstruire Beyrouth : les paris sur le possible », Etudes sur le Monde Arabe », N°5, Maison de l’Orient méditerranéen, Lyon, 1991, p.363.

23.

BEYHUM N. , « Les démarcations au Liban d’hier à aujourd’hui « , in KIWAN F.(dir.), « Le Liban aujourd’hui », coédition CERMOC-CNRS, Paris, CNRS, 1994, p.288.

24.

DELPAL C., « La corniche de Beyrouth : un nouvel espace public », in les Annales de la recherche urbaine N°91, , 2001, p.74-82.

25.

SAADEH S., « Les conséquences du sectarisme sur l’espace public de Beyrouth », in « Villes et religions », cahiers de la ville gillet, N°15, (traduit de l’anglais par Nicolas Pineau ), p.67.

26.

PICARD E., « Le communautarisme politique et la question de la démocratie au Liban », in Revue internationale de politique comparée, 1997, p.652.

27.

SENAT, quel avenir pour le Liban, LARCHE J., FAUCHON P., COLIBOIS C., RUFIN M., MACHEAS J., commission des lois, rapport 111- 1996-1997

28.

BEYHUM N., « les problèmes de la citoyenneté au Liban aujourd’hui », in le Liban aujourd’hui, CNRS ,Paris, 1991, p.285

29.

BEYHUM N., « les problèmes de la citoyenneté au Liban aujourd’hui », op.cit., p.285

30.

LODS M., « l’architecture française », N°141-142, 1953