Section 2 :
Entre « Espace public » et « Politique publique », un rapport à construire 

‘« L’espace public est celui de la régulation et de la médiation symbolique de l’échange social en référence aux différentes dimensions de l’identité collective. A chaque époque il fait appel à un nombre de valeurs symbolisantes, révélatrices de la nature du lien social et qui constitue la clé de la mise en scène de la représentation sociale : ces valeurs fondent l’identité collective. »31

En Occident, et à partir des années 80, l’espace public cesse d’être traité comme « mesure d’accompagnement » à d’autres interventions dans les programmes de logement, ou de restructuration urbaine ; il est devenu un enjeu à part dans les politiques d’aménagement, relevant des modes de gestion et des projets de développement local gérés par plusieurs acteurs publics et privés et englobant plusieurs « sous-enjeux » :

A Beyrouth, et depuis douze ans, on sent l’émergence de quelques nouveaux ou anciens espaces publics, chacun se produisant d’une manière différente de l’autre : le souci de réconcilier le public à travers la reconstruction d’un espace public commun résume ainsi le discours politique des décideurs et politiciens ; alors que d’autres, en particulier les habitants et les intellectuels remarquent que la réconciliation est loin d’être mise en route et que seule la reconstruction est privilégiée et pour d’autres objectifs ; l’image et l’intérêt économique de la ville.

En analysant le projet de reconstruction du centre-ville de Beyrouth (1991), Jade Tabet 32 souligne que la ville de Beyrouth se compose et se recompose spontanément, mais aussi par et pour le prince :

‘«  Durant cent ans, Beyrouth était l’expression de stratégies individuelles à petites échelles ; avec les plans de reconstruction, elle est façonnée par quelques-uns, financiers et technocrates, à d’autres échelles. Une configuration n’a pas de sens que si elle correspond aux nécessités d’ordre pratique ou spirituel des êtres humains qui s’en servent. Or ces nécessités n’ont pas à être inventées : elles existent déjà et se rattachent aux désirs définis, inconscients, inexprimés ou refoulés des usages de la ville, qui apparaissent à travers leurs pratiques urbaines et affleurent des zones cachées ou des souvenirs du passé… Ces nécessités latentes une fois reconnues, c’est sur elles qu’on doit fonder les choix cohérents qui peuvent guider le processus de génération des formes architecturales et urbaines. Et ces choix passent par l’acceptation de la multiplicité.
Mais la question fondamentale reste toujours d’ordre politique : il s’agit avant tout de formuler les cadres du « principe commun » sur lequel on entend faire reposer la cité qu’on bâtit. »’

Ce discours peut être résumé par deux mots : le référentiel du projet ; d’où la nécessité de clarifier ces deux notions :

Un référentiel c’est ‘«’ ‘ une représentation que l’on se fait du secteur concerné ainsi que de sa place et de son rôle dans la société… Ce référentiel est constitué de trois dimensions : une dimension cognitive qui fournit les éléments d’interprétation causale des problèmes à résoudre, une dimension normative définissant les valeurs dont il faudrait assurer pour le traitement de ces problèmes et une dimension instrumentale qui identifie les puissances d’action devant orienter l’action publique ’ ‘»’ ‘. ’ 33

D’autre part, G.Saupin34 explique ce référentiel quand il est confronté à la notion de projet :

‘«’ ‘ Tout projet naît à partir d’un ensemble de confrontations d’images et de sens : lutte pour savoir ce qu’il faut faire et comment cela doit être mené. Le projet est constructeur d’images pour la ville, mais en même temps il s’appuie sur un fond déjà existant qui le contraint. Ces images, cette histoire et cet esprit du lieu sont souvent le fondement de l’élaboration du projet, qui peut tirer sa réussite de la connaissance et du respect du terrain local en même temps qu’une limite essentielle. Le problème étant alors de savoir comment gérer ces images, les mettre en œuvre et les mobiliser dans une direction précise et réfléchie. C’est toute la question du ’ ‘«’ ‘ sens ’ ‘»’ ‘ proposé à la population et en même temps construit par elle. Il y a une compétition des images attachées à la ville. Le projet de ville est donc une lutte pour la définition et l’imposition d’un sens sur un espace donné. ’ ‘»’

Les urbanistes insistent sur le fait d’orienter les travaux sur les espaces publics en vue de « redonner un sens » à la ville, interrogation du rapport de la ville à son histoire.

Ainsi, parler de référentiel d’aménagement d’espaces publics à Beyrouth, c’est interroger les différentes dimensions des politiques et projets publics et privés qui interviennent directement ou indirectement sur l’espace public.

A ce niveau, les recherches qui interrogent le référentiel des nouveaux espaces publics beyrouthins sont répartis en deux courants, voire en deux thèses différentes :

La première thèse regroupe une partie des professionnels qui ont travaillé avec ou pour la société Solidere35, comme N.Ghossayni36 ou T. Huau37 et une autre partie des chercheurs occidentaux qui voient dans l’expérience de la reconstruction du centre-ville de Beyrouth une certaine originalité, comme M. Micheau.

Selon cette première thèse, la politique d’aménagement des espaces publics de Solidere a largement privilégié la création de nouveaux espaces publics de qualité, tout en renforçant les anciens espaces publics de la ville.

Selon M.Micheau, les plans de Solidere sont à l’origine de l’introduction d’autres conceptions de l’espace public au Liban :

‘« Le parti d’aménagement est très généreux en parcs et jardins, en dépit de la densité globale (4.5) ; par le prolongement de la promenade en bord de mer et les voies dégagées de la place des Martyrs, il permet à l’hypercentre de retrouver la perception visuelle de la mer, de renouer la qualité des paysages urbains. »38

Toujours selon cette première lecture, et selon N.Ghossayni, la politique d’aménagement des espaces verts de Solidere se caractérise par le renforcement des places publiques actuelles tout en créant de nouvelles places ; la création de nouveaux jardins de loisirs et le renforcement des rues piétonnes tout en prévoyant une large surface d’espaces verts.

Pour T.Huau, le centre-ville va offrir plus que 30 places aux espaces publics, prévoyant de les relier par des trames boisées. Il justifie aussi la cohérence de la politique des espaces verts du centre-ville avec celle de la ville municipe, pour qui il a établi un plan vert de cinq ans.

En effet, ces nouveaux espaces publics sont satisfaisants au niveau de leur qualité architecturale, même pour une partie des chercheurs et professionnels qui ont largement critiqué ce projet jusqu’à ses moindres détails :

‘« Malgré quelques clichés et certaines réalisations malencontreuses qui versent dans le pittoresque le plus plat, l’aménagement des rues, des places et des squares dans les zones réhabilitées du centre-ville se distinguent en règle générale par des traitements de qualité, qui tranchent avec la médiocrité des espaces publics dans le reste de la ville. »39

La deuxième thèse regroupe la plupart des chercheurs et professionnels libanais et étrangers en particulier M.Davie, M.F. Davie, N.Beyhum, J.Tabet…

Selon cette lecture, les nouveaux espaces publics du centre-ville ne sont que des espaces vides, aménagés pour des intérêts privés et économiques et ne correspondent pas à la réalité sociale des beyrouthins.

Selon J.Tabet, Beyrouth a été toujours l’expression de stratégies individuelles qui convergent vers des intérêts privés40 : selon lui, la mémoire de la ville a été réduite à quelques monuments ou places publiques, écartant ainsi la reconstruction d’un vrai espace public porteur de mémoire et d’identité beyrouthine.41

Il critique ainsi la politique d’aménagement des espaces publics du centre-ville qui semble à son avis avoir ignoré le reste de la ville, voire figé l’espace public dans une zone réduite, laissant diffuser l’espace communautaire dans le reste de la ville.

Pour M.Davie, les espaces publics du centre-ville sont aménagés dans l’objectif de faire du centre-ville une vitrine d’un nouveau Liban lié à la mondialisation, niant la renaissance d’un vrai centre civique.42

Selon elle, ces espaces publics ne correspondent pas au fonctionnement social des beyrouthins et ne favorisent pas la cohésion nationale :

‘« Présentés comme des succès urbanistiques, la réhabilitation de l’espace public du Mandat et la construction des souks « arabes » issus de l’imaginaire de quelques urbanistes ne sont pas seulement des leurres historiques, ils soulignent davantage l’écart persistant entre les modes de conception étatiques et les processus d’appropriation par la société. Il en découlera sans doute un centre-ville ordonné, mais selon une vision biaisée et anachronique de la mondialisation, un lieu que le public ne peut, de ce fait même, s’approprier et d’autant plus facile à mettre en coupe par les agents libanais de l’économie globale. »43

Toujours selon M.Davie, la question des espaces publics se pose à une échelle plus large, celle de l’agglomération, qui manque selon elle une grande réflexion.

Pour M.F. Davie, Beyrouth reconstruite risque d’avoir deux visages antagonistes : une ville neuve et efficiente, le centre-ville à des fonctions nobles, englobant des espaces publics de haut niveau reconstruits pour un tourisme de haut de gamme ; le reste de la ville, médiocre et délaissé aux initiatives privées et aux espaces communautaires : cette situation est résumée par l’auteur comme une ignoration totale du sens de la ville.

‘« Ramener la reconstruction à un geste matériel et faire du quartier central une création isolée, c’est ignorer le sens de la ville, toute la ville. »44

Toujours selon M.F.Davie, le référentiel des espaces publics du centre-ville semble confondre entre espace ouvert et espace public pour ne pas dire choisir le premier au détriment du deuxième :

‘« Les spécialistes de la reconstruction, proposent alors d’aménager en espaces de rencontre certaines rues et carrefours emblématiques ( la rue de Damas, le secteur du Musée ), ou des espaces ciblés du centre-ville ( les souks reconstruits à l’arabe ), confondant l’espace ouvert avec le concept d’espace public, c’est-à-dire son articulation à l’espace politique. C’est également assimiler la simple mise en contact de populations disparates au plan confessionnel le long de sutures ou des nœuds précis aménagés  « par le haut », à la création de véritables espaces publics ». »45

Cette confusion s’explique selon l’auteur par le décalage qui existe entre les idées importées de l’Occident par les professionnels d’une part, et par la réalité du corps social beyrouthin de l’autre part.

Enfin, et toujours dans cette deuxième lecture du référentiel des espaces publics, N.Beyhum souligne la menace qui piège la reconstruction des espaces publics par le privé et qui pourra entraîner la privatisation des espaces, projets et intérêts publics en focalisant l’intérêt sur certains secteurs, certains espaces et en abandonnant d’autres lieux moins rentables46 : en d’autre terme, c’est le référentiel économique qui semble gommer tout autre référentiel.

Selon lui, les projets présentés s’apparentent plus à l’aménagement de villes du désert qu’à celui de villes levantines et grouillantes de vie :

‘« En effet, ils entendent installer au cœur de la ville des lieux clos ou semi-clos, des tours de bureaux, à la circulation strictement régulée, plutôt que les marchés populaires ou les places publiques favorisant l’échange entre individus, groupes et communautés. »47

Quant à l’échelle de l’agglomération, il critique les priorités affichées par le CDR48 et qui privilégient les grandes infrastructures et routes au détriment de la reconstruction et de l’aménagement d’espaces publics.

Ainsi, et devant ces deux lectures opposées, on ne peut que s’interroger sur la réalité du référentiel actuel des politiques d’aménagement des espaces publics de Beyrouth et de son centre-ville :

Faces aux dynamiques locales et aux « nouvelles » modalités citadines à Beyrouth après 12 ans de « fin de guerre », selon quels critères, selon quelles références, et en fonction de quelles dimensions et enjeux sont conçus et aménagés nos espaces publics ? C’est-à-dire en quels termes se posent actuellement la conception, la gestion et les usages des espaces publics ? Est-ce un véritable enjeu de politiques locales ou une « mesure d’accompagnement » ? Est-ce vraiment un référentiel bâti sur les références sociales et politiques des beyrouthins ? Ou bien est-il construit pour des objectifs économiques et pour des intérêts privés ?

Ainsi, tous ces constats et questions nous conduisent à une troisième question qui semble pertinente et qui traite la nature même des espaces publics et de leurs constitution :

Question N° 3 : Quelles sont les logiques de constitution et d’évolution des espaces publics urbains à Beyrouth ? Comment sont pensés et gérés les espaces publics à Beyrouth ?

Les politiques publiques sont constitutives de citoyenneté : or d’après Muller et Jobert, ‘«’ ‘ ce n’est pas la société qui fait changer les politiques, ni les politiques qui font changer la société, mais les deux à la fois ’ ‘»’.

Aujourd’hui on assiste à un changement de nature des relations entre divers acteurs, ce qui influe sur le système de production d’action publique. Du pluralisme, au corporatisme, aux réseaux de politique publique, l’action publique n’est plus conçue comme un enchaînement linéaire de séquences mais comme le produit d’interrelations multiples entre divers acteurs. On commence à voir des différentes formes de relations entre les organisations d’un système : coopération, coordination, concertation, coexistence…

On commence à parler aussi de « projet collectif », qui mobilise des groupes sociaux, des institutions, des acteurs publics/privés, voire « un partage du pouvoir » dans une « vision globale », stratégique, qui dépasse les intérêts privés et personnels, pour la création d’identités locales fortes, on parle ainsi de « l’intérêt général de la ville ».

D’autre part, et d’après Hegel, seul l’Etat qui transcende les intérêts particuliers est capable de s’élever au niveau de l’intérêt général ; d’où une deuxième interrogation : comment, sans théorie de l’Etat, approfondir l’étude des politiques ? Est-ce que le rôle de l’Etat est toujours majeur ? A travers quels processus sociaux, politiques ou administratifs sont prises les décisions qui constituent les politiques ? Y a-t-il un déplacement et une nouvelle localisation du politique ? Peut-on toujours penser au « centre » et appliquer au « local » ?

D’après Muller, l’internationalisation semble produire aujourd’hui un nouveau référentiel pour les villes, et même pour les pays ; ainsi, pour élaborer un référentiel, les médiateurs aujourd’hui ont bien évolué, et devenus très complexes, dépassant toutes les frontières. Comment fonctionne le système d’organisation publique et à travers lequel est mise en œuvre une politique publique ? En fonction de quelles stratégies ?

Peut-on parler de « médiateurs » et de « référentiels », de Muller, dans le cas de Beyrouth ? Y a-t-il un ensemble de valeurs qui soient largement partagées par l’ensemble de la société et qui pourra émerger un nouveau référentiel, une nouvelle politique ? Comment se dévoilent les dimensions du « référentiel existant (cognitive, normative, instrumentale) et quel est son niveau ? (global, sectoriel, transaction entre global/sectoriel)

On constate aujourd’hui un grand débat ouvert sur la question de ce « référentiel » et de son changement dans la « ville en projet », à Beyrouth :

En présentant le projet de reconstruction de Beyrouth de 1991, M.Davie14souligne surtout les discontinuités nouvelles que le projet va imposer au reste de la ville, dans un contexte d’absence de démocratie ou de régulation urbaine :

‘«  Ce nouveau centre-ville ne sera pas un clone modernisé du centre de l’avant guerre, mais un nouvel espace articulé aux impératifs spatiaux de l’économie internationale par des acteurs précis qui visent à exciser le centre de la ville de son contexte historique, fonctionnel et sociologique, pour lui imposer de nouvelles morphologies et fonctions. Le reste de la ville n’est pas compris comme le prolongement naturel du centre, qui vit de ce centre et qui le fait vivre, mais un espace étranger, économiquement intéressant, socialement en rupture, politiquement en marge de la cité. Le centre-ville reconstruit, lieu en creux de toutes les contradictions de la ville et du pays, sera sans doute celui des confrontations futures. Paradoxalement, la reconstruction pose les fondations des prochaines violences urbaines ».49

Alors que les responsables d’aménagement d’espaces publics du centre-ville parlent de politique d’aménagement qui s’insère dans une intégration totale avec la ville, son passé et son futur. D’où une quatrième question qui semble aussi importante que les autres, et qui interroge l’évolution des espaces publics :

Question N° 4 : Face à la fragmentation et à la complexité des acteurs dans le processus de prise de décision, peut-on dire qu’on assiste aujourd’hui à un changement de référentiel qui redéfinit les acteurs, les politiques publiques, le territoire et la société, en particulier dans le secteur de l’aménagement des espaces publics ? D’autre part, l’action publique sur les espaces publics est-elle conçue comme un enchaînement linéaire de séquences ou bien est-ce un produit d’interrelations multiples de divers acteurs ?

Notes
31.

BILLIARD I., « l’espace public », in les Annales de la recherche urbaine, n°32, 1986.

32.

TABET J., 3Trois plans pour une ville : lecture d’un projet pour la reconstruction du centre-ville de Beyrouth (1991) », in « Beyrouth, regards croisés » (dir.), collections des villes du Monde Arabe, URBAMA, Volume n°2, Tours, 1997.

33.

JOBERT B., MULLER P., « l’Etat en action, politiques publiques », Puf, Paris, 1987.

34.

SAUPIN G., « projet de ville et système culturel », in Villes en projet(s), Actes du colloque de 1995, éditions de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, Centre d’Etudes des Espaces Urbains CESURB, Talence, 1995. (p.169)

35.

Solidere : société privée responsable de l’aménagement et de la reconstruction du centre-ville de Beyrouth depuis 1994.

36.

Architecte docteur en urbanisme, ex-responsable de l’aménagement des espaces verts de solidere.

37.

Paysagiste, responsable de la reconstruction et des espaces verts dans le centre-ville.

38.

MICHEAU M., « La reconstruction du centre-ville de Beyrouth, originalité et enjeux d’un processus », Institut d’Etudes Politiques de Paris, 1995, Paris.,p.21.

39.

TABET J., GHORAYEB M., VERDEIL E., HUYBRETCHTS E., « Beyrouth », collection Portrait de ville, Paris, IFA, 2001, p.53.

40.

TABET J., «  Trois plans pour une ville : lecture d’un projet pour la reconstruction du centre-ville de Beyrouth(1991) », in DAVIE M.f., ( sous la dir.), « Beyrouth, regards croisés », Collection Villes du Monde Arabe (URBAMA), volume n°2,Tours, 1997, p.273.

41.

TABET J., « Des pierres dans la mémoire », in TABET J., (dir.), « Beyrouth : la brûlure des rêves », Paris, Autrement, 2001, p.68.

42.

DAVIE M., « Globalisation et espaces publics du centre-ville de Beyrouth : Une approche historique », in « De la ville à la civilisation urbaine, la réinvention du statut des espaces publics », colloque international, Sorbone Paris4, Paris, 1999, p.10.

43.

DAVIE M., « Globalisation et espaces publics du centre-ville de Beyrouth : Une approche historique », op.cit., Paris, 1999, p.12.

44.

DAVIE M. F., « Beyrouth : Quelle ville pour quel citoyen ? » Institut du Monde Arabe, Paris, Séance du 19 mai 1994, « la reconstruction de Beyrouth », p.6.

45.

DAVIE M.F., « L’Etat-Nation et les espaces publics dans les grandes villes du Levant , (1800-1995) », op.cit. Montpellier, 1996, p.7.

46.

BEYHUM N. (sous la dir.), « Reconstruire Beyrouth : les paris sur le possible », Etudes sur le Monde Arabe », N°5, Maison de l’Orient méditerranéen, Lyon, 1991, p.32.

47.

BEYHUM N. , « Les démarcations au Liban d’hier à aujourd’hui « , in KIWAN F.(dir.), « Le Liban aujourd’hui », coédition CERMOC-CNRS, Paris, CNRS, 1994, p.295.

48.

Conseil du Développement et de la Reconstruction : établissement public qui dépend directement du conseil des ministres.

49.

DAVIE M.F., « Discontinuités imposées au cœur de la ville : le projet de reconstruction de Beyrouth », in Villes en projet(s), Actes du colloque de 1995, éditions de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, Centre d’Etudes des Espaces Urbains CESURB, Talence, 1995.