Chapitre 3 : Hypothèses et positions de recherche 

Après avoir défini les six questions principales de la problématique, tout en exposant les différentes lectures des chercheurs, professionnels et acteurs concernés, il serait intéressant de rappeler l’intitulé de notre thèse et de ses objectifs :

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‘« Les espaces publics à Beyrouth : entre spécificités locales et modernisation. Une ville en projet à la recherche d’un nouveau référentiel ».’

Interroger l’état actuel des espaces publics à Beyrouth afin d’identifier leurs spécificités locales et leurs différentes pratiques ; cerner et analyser les différents projets et stratégies mobilisés pour améliorer ou créer des espaces publics ; interroger les référentiels qui sous-tendent ces différentes actions ou politiques ; analyser la cohérence entre les pratiques sociales d’une part et les politiques et projets de l’autre part tout en interrogeant le rôle des beyrouthins dans ce processus de reconstruction…

Trois hypothèses nécessitent d’être clarifiées dans notre recherche, résumant ainsi l’état actuel de cette « ville en projet » : Trois articulations en question, qui ne sont pas évidentes, mais qui « mettent le doigt sur la blessure » libanaise en général, et beyrouthine en particulier, relevant ainsi des enjeux sociaux, culturels, politiques, urbains…Expliquer tous ces enjeux semble dépasser clairement les limites d’une seule thèse ; cependant, avoir remis en question ces hypothèses pour contribuer au débat ouvert depuis plus d’une dizaine d’années, vaut la peine nous semble-t-il surtout à l’instant où cette « ville en projet » semble devenir une ville en crise, pour ne pas dire une « ville en question ».