D’après Jobert et Muller163 , les politiques publiques se caractérisent par deux aspects principaux :
Une représentation nécessite donc une vision construite, voire un triage qui renvoie à des enjeux sociaux, culturels, économiques, spatiaux, politiques, où l’intérêt public semble parfois soumis à l’intérêt privé ; D’où une question importante : qui décide de cette image sociale ? Qui peut « représenter » cette image au nom de « l’intérêt public » ? Est-ce l’Etat, les collectivités, les organisations… ? Peut-on construire cette image une fois pour toute ? Et puis un ensemble de moyens, donc une méthode, donc un processus, donc des acteurs : une méthode sectorielle, globale ? Un processus linéaire, de va-et-vient… ? Des acteurs publics, privés… ? Des moyens imposés, négociés,…du partenariat ? Tant de questions semblent s’ajouter à celles de l’approche des réseaux de politiques publiques.
Jobert et Muller proposent trois éléments fondamentaux pour l’analyse des politiques publiques, avec une vision sectorielle :
JOBERT B. , MULLER P., 1987, « l’Etat en action- Politiques publiques et corporatismes », puf, paris