b- Dimension normative

« Spatialement » parlant, le projet de « parcours archéologique » consiste à relier quatre sites archéologiques différents tout les intégrant avec d’autres monuments historiques : le tell historique, le site des souks, le site des bains romains et enfin le des églises ou le Cardo Maximus.

Figure 83. Le parcours archéologique du centre-ville de Beyrouth
Figure 83. Le parcours archéologique du centre-ville de Beyrouth Source : www.solidere-online.com

Socialement parlant, ce projet est demandé à jouer un rôle majeur : retisser les mémoires de la ville en les révoquant au plus grand public ; ce rôle devait, et selon les responsables de Solidere, retisser des liens entre les beyrouthins et les libanais, chacun y trouvant ses références idéologiques et historiques et ceci en passant d’un site à un autre ; ce qui nous amène à une autre dimension sociale prônée par Solidere : le symbole de la réconciliation entre les différentes communautés religieuses représentées dans le centre-ville à travers les édifices religieux conservés. Un symbole assez fort au niveau national et qui est croisé avec une dimension pédagogique afin de partager avec le grand public les dernières découvertes sur l’histoire de la ville. A ce symbole culturel s’ajoute une autre dimension : la dimension touristique. A travers ce parcours, Solidere a l’ambition de faire de Beyrouth un site archéologique et touristique international qui serait visité au même niveau que les autres sites archéologiques nationaux ou mondiaux.