c- Dimension instrumentale 

Le financement de chaque lot devrait être assuré par des sociétés privées locales ou étrangères (issues du pays en question ), que l’ambassade aura contactées. Le budget ne pourra être inférieur à 6000 dollars. Par ailleurs, la gestion et l’entretien du jardin dans les étapes ultérieures seront assurées par Solidere. Ainsi, le financement est assuré par des sociétés privées locales ou étrangères, qui entretiennent des relations avec les ambassades. Il faut préciser que le projet est encore à l’étape du plan.

Le jardin international à Solidere est donc, une idée exécutée par la société immobilière et émanant du comité de l’environnement du Lions Club. Devant l’énergie nécessaire pour la conception de tous ces mini-projets (28 petits projets), le comité de l’environnement du Lions Club district 351 Liban-Jordanie a proposé de contacter les universités abritant des facultés d’architecture dans l’objectif de lancer un concours auquel tous les étudiants de toutes les classes, sans exception, sont ciblés, alors que les professionnels, même récemment diplômés, sont exclus de ce concours, par souci d’équité. Loin de devoir préparer une maquette complètement achevée, les étudiants devront présenter des esquisses ou des projets préliminaires. Il faut bien respecter l’identité de chaque pays dans l’aménagement, autant au niveau du dessin architectural que de la végétation. Ils devraient notamment s’inspirer de la forme géographique et ajouter un monument caractéristique à l’ensemble. Les projets ont été rendus le 24 février 2001. Le meilleur projet pour chaque pays sera pris en considération et l’idée pourrait être utilisée dans la conception finale.

Bien que ce projet soit préparé essentiellement par des techniciens, il apportera une certaine tâche internationale avec la coopération des ambassades étrangères concernées qui pourront apporter à leur tour un certain appui économique et politique bien apprécié par les responsables du projet. Sans oublier la marge de participation laissée aux étudiants en architecture afin de s’exprimer selon des idées…

Quant aux habitants, et comme chaque fois, il ne sont que des spectateurs qui attendent à voir une nouvelle scène de l’espace public.