Deuxième partie : problématique, méthodologie et théories de référence pour la recherche.

Si l’on interroge des automobilistes, conduire, selon eux, c’est bien connaître le code de la route, savoir manipuler son véhicule et avoir de bons réflexes. Cette image a eu des conséquences sur la formation : pendant longtemps, apprendre à conduire s’est résumé à apprendre le code et manipuler la voiture. Les « bons » conducteurs seraient donc les élites, les pilotes... et ceux qui ont de bons réflexes. Les professionnels de l’enseignement de la conduite automobile et les chercheurs ont une autre approche. Il est nécessaire pour eux de détailler, de décomposer la tâche de conduite en vue de sa compréhension et de son enseignement. Notre hypothèse de recherche étant centrée sur l’attention aux autres, il convient de rechercher les éléments qui, dans la conduite accompagnée, sont susceptibles d’induire chez le jeune des comportements et des attitudes de sécurité au volant.

Après avoir dressé le bilan des recherches actuelles sur l’A.A.C., nous exposerons dans une première partie la problématique, c’est-à-dire l’ensemble des questions que nous nous posons sur ce sujet et nous définirons les hypothèses. Nous évoquerons dans une seconde partie les théories empruntées. La troisième partie sera consacrée à la méthodologie, à la démarche pour vérifier les hypothèses.