ANNEXE 9 : Etude de cas jeunes formation A.A.C.

Fiche numéro 9 : Kévin, Nicolas. AAC.

Facteurs :

Homme : jeune, 19 ans, un an de permis de conduire : inexpérimenté dans la conduite en général, la conduite d’un véhicule puissant en particulier, inexpérimenté dans la conduite d’un véhicule chargé.

Antécédent : un accrochage.

Trajet : pas connu.

Vitesse : 110 km/heure au moins.

Ne portent pas la ceinture.

Inattentif.

Véhicule : Renault R5 Alpine Turbo : puissant.

pressions des pneus insuffisantes.

Environnement :

1,8 km de tracé facile avant le virage en « S ».

Zone signalée par un panneau « double virage dangereux » 200 m avant le « S ».

Visibilité restreinte par un talus.

Chaussée large, marquage discontinu, revêtement médiocre.

Pas d’accotement, muret à gauche.

Scénario :

Dimanche après-midi 24 février vers 16 h 40, quatre jeunes rentrent d’une fête de SALON et se rendent chez l’oncle du conducteur Monsieur L., à CORNILLON. Il fait beau, le trafic est faible, la route est sèche, néanmoins le revêtement est médiocre. Monsieur L. a dix-neuf ans, son permis de conduire depuis un an, il est donc inexpérimenté. Le véhicule, appartenant à son père, une renault 5 Alpine Turbo, puissante, est chargé, quatre personnes à bord, il n’a pas l’habitude de conduire un véhicule chargé.

Il arrive beaucoup trop vite dans ce virage (vitesse supérieure à 110 km / heure).

Il arrive à négocier le premier virage à gauche en freinant et en ralentissant son allure. Il est surpris par le second virage à droite. Il freine encore, car ça va encore trop vite, tourne le volant à droite pour prendre le virage à droite. Il sent à ce moment-là la voiture qui part de l’arrière vers la gauche. Il freine alors encore plus fort et donne en grand coup de volant à gauche.

Il se produit dans ce véhicule un transfert des masses important. Le freinage violent renvoie tout le poids, véhicule/passagers, vers l’avant, le coup de volant à gauche non maîtrisé car donné comme un réflexe a pour effet de bousculer les occupants non ceinturés, de les projeter contre la paroi droite du véhicule. A ce moment-là, tout le poids véhicule/passagers est transféré sur la roue avant droite.

Le pneu éclate, déséquilibrée la voiture part en tête-à-queue et va heurter le muret à gauche. La voiture est projetée dans l’autre sens, traverse la route, et va s’immobiliser dans un champ.

Les quatre occupants sont tous dans un état grave.

Propositions :

Conducteur :

Interdire les véhicules puissants aux jeunes.

Maximum deux jeunes dans un véhicule.

Apprendre la sécurité à l’école, dès le plus jeune âge.

Augmenter le volume de formation pratique.

Diffuser à grande échelle les enquêtes REAGIR, simplifiées et rendues anonymes.

Faire des enquêtes comme ça à l’auto-école.

Véhicule :

Installer au tableau de bord un indicateur de pression des pneus.

Mettre un voyant qui s’allume lorsque l’on n’a pas sa ceinture de sécurité.

Installer un système qui empêche le véhicule de démarrer lorsque l’on n’a pas sa ceinture.

Environnement :

Refaire le revêtement.

Mettre une ligne continue.

Mettre un second panneau de virage à 100 m.

Mettre un balisage de virage comme dans les montagnes (chevrons bleus).

Casser la grande ligne droite avant les virages en faisant des chicanes.

Installer des bandes sonores avant le virage.

Installer une limitation de vitesse qui s’allume quand on aborde le virage trop vite.

Fiche numéro 10 : Henri, Patricia, Anne, Mélissandre. AAC.

Facteurs :

Homme : jeune, 19 ans, un an de permis de conduire : inexpérimenté.

Sans emploi : certainement des soucis.

Célibataire : insouciant des risques.

Antécédent : un accrochage.

Trajet : pas vraiment connu.

Vitesse : 110 km/heure au moins à l’entrée du virage.

Ne porte pas la ceinture, les trois autres occupants non plus.

Véhicule chargé : présence de trois passagers, amis du conducteur. On peut supposer que le jeune conducteur était inexpérimenté dans la conduite d’un véhicule chargé et d’autre part qu’il devait régner dans la voiture une atmosphère festive.

Véhicule : Renault R5 Alpine Turbo : puissant.

Appartient au père du conducteur.

Bon état général mais pressions des pneus insuffisantes et déséquilibrées.

Environnement :

4,5 Kms de tracé sinueux puis 1,8 km de tracé facile avant le virage en « S ».

Zone signalée par un panneau « double virage dangereux » 200 m avant le « S ».

Jour, beau temps, soleil, route sèche, trafic moyen.

Visibilité restreinte par un talus.

Vue sur le tracé d’ensemble du « S » tardive.

Chaussée large : 6 m, marquage axial discontinu, revêtement médiocre.

Pas d’accotement, muret à gauche et champs à droite.

Scénario : Dimanche après-midi 24 février vers 16 h 40, quatre jeunes rentrent d’une fête de SALON et se rendent chez l’oncle du conducteur Monsieur L., à CORNILLON. Il fait beau, le trafic est faible, la route est sèche, néanmoins le revêtement est médiocre. Monsieur L. a dix-neuf ans, son permis de conduire depuis un an, il est donc inexpérimenté. Le véhicule, appartenant à son père, une Renault 5 Alpine Turbo, puissante, est chargé, quatre personnes à bord, il n’a pas l’habitude de conduire un véhicule chargé. Ils circulent dans une zone difficile : 4,5 Kms de tracé sinueux. On peut penser que, vu la difficulté, le conducteur est assez attentif et qu’il adapte son allure à l’environnement.

Sorti de cette zone difficile se présente 1,8 Km de tracé facile avec une grande ligne droite. Que s’est-il passé ? Jeune, ambiance festive, trois amis dans la voiture, un véhicule puissant, on peut penser que le conducteur s’est libéré dans cette zone et a accéléré franchement. A combien ? « Allez, montre-nous à combien elle va la voiture de ton père ! » Une vitesse très élevée, l’attention qui se relâche dans un parcours facile, l’ambiance joviale, le plaisir de conduire, de rouler vite...

En arrivant sur le double virage, le conducteur a-t-il vu le panneau qui annonçait le danger ? On peut penser que non. Quoiqu’il en soit, il arrive beaucoup trop vite dans ce virage (vitesse supérieure à 110 kms/heure).

Il a peut-être aussi été ébloui par le soleil couchant: le 24 Février à 16h40, le soleil à ras du sol, caché par le talus, réapparaît en sortie du premier virage et surprend complètement le conducteur.

Il arrive à négocier le premier virage à gauche en freinant et en ralentissant son allure. Il est surpris par le second virage à droite. Il freine encore, car ça va encore trop vite, tourne le volant à droite pour prendre le virage à droite. Il sent à ce moment-là la voiture qui part de l’arrière vers la gauche. Il freine alors encore plus fort et donne en grand coup de volant à gauche.

Il se produit dans ce véhicule un transfert des masses important. Le freinage violent renvoie tout le poids, véhicule/passagers, vers l’avant, le coup de volant à gauche non maîtrisé car donné comme un réflexe a pour effet de bousculer les occupants non ceinturés, de les projeter contre la paroi droite du véhicule. A ce moment-là, tout le poids véhicule/passagers est transféré sur la roue avant droite. Quelle était la pression de cette roue ? On ne sait pas puisqu’elle est crevée. Soit elle a éclaté à ce moment-là, soit toute la pression est partie car il s’agit d’un pneu sans chambre : il peut sous l’effet de la vitesse s’écarter de la jante et perdre tout l’air d’un coup.

Déséquilibrée la voiture part en tête-à-queue et va heurter le muret à gauche (le pneu avant droit a peut-être éclaté en touchant le muret). La voiture est projetée dans l’autre sens, traverse la route, et va s’immobiliser dans un champ.

Les quatre occupants sont tous dans un état grave.

Propositions :

Conducteur :

Interdire les véhicules puissants aux jeunes.

Sanctionner plus sévèrement la vitesse et le défaut de ceinture.

Maximum deux jeunes dans un véhicule.

Apprendre la sécurité à l’école, dès le plus jeune âge.

Sensibiliser les jeunes sur le risque routier dans tous les secteurs de la vie : éducative, associative, économiques, politiques...

Réformer l’enseignement au permis de conduire : exiger des attitudes de sécurité et de prise en compte des autres.

Prise en charge par l’État de la formation au permis de conduire. Augmenter le volume de formation pratique.

Généraliser la formation aux risques par des démarches comme celle-ci : enquête d’accident.

Diffuser à grande échelle les enquêtes REAGIR, simplifiées et rendues anonymes.

Sensibiliser les parents pour qu’ils reprennent en main l’éducation des enfants, notamment dans le domaine de la sécurité routière.

Qu’ils montrent déjà l’exemple quand ils sont avec les enfants.

Vulgariser la démarche de conduite commentée.

Véhicule :

Installer au tableau de bord un indicateur de pression des pneus.

Installer comme aux Etats-Unis des ceintures de sécurité automatiques : elles se mettent toutes seules lorsqu’on ferme la porte.

Mettre un voyant qui s’allume lorsque l’on n’a pas sa ceinture de sécurité.

Installer un système qui empêche le véhicule de démarrer lorsque l’on n’a pas sa ceinture.

Environnement :

Supprimer le muret.

Supprimer les virages.

Refaire le revêtement.

Mettre une ligne continue.

Mettre un second panneau de virage à 100 m.

Mettre un balisage de virage comme dans les montagnes (chevrons bleus).

Limiter la vitesse à 70 Kms/heure.

Casser la grande ligne droite avant les virages en faisant des chicanes.

Installer des bandes sonores avant le virage.

Installer une limitation de vitesse qui s’allume quand on aborde le virage trop vite.

Fiche numéro 11 : Grégory, Alexis, Adeline, Manon. AAC.

Facteurs :

Homme :

Il était fatigué, il revenait d’une fête, après, la vue est diminuée.

Inexpérience : il a un an de permis.

Peu de connaissance de la voiture : elle est à son père.

Il a déjà eu un accrochage, on pense qu’il ne fait pas assez attention.

Trajet pas connu.

Il roulait trop vite : à 110 kms/heure en arrivant dans le virage.

Véhicule :

Le véhicule était assez vieux, il était de 1982.

Environnement :

Visibilité restreinte à cause du talus.

Le revêtement de la route est médiocre.

Scénario :

Samedi soir il avait fait la fête, il était rentré vers 6 heures du matin. Il avait fait une soirée bien arrosée, après, il s’était levé vers les 10 heures, donc il n’avait pas beaucoup dormi, il était fatigué. Il avait fait de la route pour aller chercher ses copains, en allant il avait mis la musique fort, ils se sont disputés dans la voiture avec ses copains, ça l’a perturbé. Ses copains lui ont fait remarquer qu’il n’allait pas assez vite, comme il a été vexé, il a accéléré et il n’a pas fait attention aux panneaux, et puis il a foncé dans le muret.

Propositions :

Conducteur :

Réduire la vitesse.

Mettre la ceinture.

Véhicule :

Voiture en meilleur état.

Environnement :

Refaire la chaussée.

Supprimer les virages.

Mise en place d’accotements.

Supprimer le muret.

Supprimer le talus.

Mettre en place des panneaux lumineux dans le virage.

Fiche numéro 12 : Clarisse, Frédéric, Julien, Marie. AAC.

Facteurs :

Homme :

Il était fatigué, il revenait d’une fête.

Inexpérience : il a un an de permis.

Peu de connaissance de la voiture : elle est à son père.

Il a déjà eu un accrochage, on pense qu’il ne fait pas assez attention.

Méconnaissance du trajet.

Il roulait trop vite : à 110 kms/heure en arrivant dans le virage.

Véhicule :

Le véhicule était assez vieux, il était de 1982.

Mal entretenu, pneus dégonflés et déséquilibrés, 1,8 d’un côté et 1,2 de l’autre, au lieu de 2,2.

Environnement :

Sinueux, avec possibilité d’aller vite avant les virages.

Visibilité restreinte à cause du talus.

Le revêtement de la route est médiocre.

Scénario :

Il était fatigué, il avait passé une nuit blanche, il prend sa voiture, avec trois copains, il va à la fête. La voiture est en mauvais état, pas entretenue, c’est pas un souci pour lui. Il roule, il est distrait, il est surpris par le virage, il donne un coup de frein et il perd le contrôle de la voiture et va heurter un muret. Ils sont blessés tous les quatre. A notre avis, il y avait de l’alcool aussi. On nous dit qu’il n’y en a pas, mais même si l’alcootest est négatif, ils ont peut-être bu un ou deux verres. On sait qu’avec deux verres, le temps de réaction est multiplié par deux. Donc, ça a peut-être joué.

Propositions :

Conducteur :

Se reposer avant de prendre la route.

Une meilleure formation pour déceler les risques, la sienne n’a pas l’air d’avoir été bonne. En pratique aussi, s’il n’a pas fait la conduite accompagnée, s’il a juste fait son permis comme ça. Même si on a de mauvais réflexes, avec la conduite accompagnée, on a plus de pratique, on sait quand même mieux tenir une voiture que ceux qui ont fait les heures de permis.

Véhicule :

Adapter les voitures à ce qu’elles aillent moins vite.

Entretien du véhicule.

Vérifier la pression des pneus.

Environnement :

Refaire le revêtement.

Refaire un virage avant.

Mettre des dos d’âne.

Plus de balisage.

Fiche numéro 13 : Sandrine, Gauthier, Pascal. AAC.

Facteurs :

Homme :

Jeune, 19 ans, un an de permis de conduire : inexpérimenté.

Antécédent : un accrochage.

Trajet : pas vraiment connu.

Vitesse : 110 km/heure au moins à l’entrée du virage.

Ne porte pas la ceinture, les trois autres occupants non plus.

Véhicule chargé : présence de trois passagers, amis du conducteur. On peut supposer que le jeune conducteur était inexpérimenté dans la conduite d’un véhicule chargé et d’autre part qu’il devait régner dans la voiture une atmosphère festive.

Véhicule :

Renault R5 Alpine Turbo : puissant.

Appartient au père du conducteur.

Bon état général mais pressions des pneus insuffisantes et déséquilibrées.

Environnement :

4,5 Kms de tracé sinueux puis 1,8 km de tracé facile avant le virage en « S ».

Zone signalée par un panneau « double virage dangereux » 200 m avant le « S ».

Visibilité restreinte par un talus.

Vue sur le tracé d’ensemble du « S » tardive.

Chaussée large : 6 m, marquage axial discontinu, revêtement médiocre.

Pas d’accotement, muret à gauche et champs à droite.

Scénario :

Dimanche après-midi 24 février vers 16 h 40, quatre jeunes rentrent d’une fête de SALON et se rendent chez l’oncle du conducteur Monsieur L., à CORNILLON. Le revêtement est médiocre. Monsieur L. a dix-neuf ans, son permis de conduire depuis un an, il est donc inexpérimenté. Le véhicule, appartenant à son père, une renault 5 Alpine Turbo, puissante, est chargé, quatre personnes à bord, il n’a pas l’habitude de conduire un véhicule chargé. Ils circulent dans une zone difficile : 4,5 Kms de tracé sinueux. On peut penser que, vu la difficulté, le conducteur est assez attentif et qu’il adapte son allure à l’environnement.

Sorti de cette zone difficile se présente 1,8 Km de tracé facile avec une grande ligne droite.

Les passagers demandent au conducteur de rouler plus vite, lequel s’exécute.

Il arrive beaucoup trop vite dans ce virage (vitesse supérieure à 110 kms/heure).

Il a peut-être aussi été ébloui par le soleil couchant: le 24 Février à 16h40, le soleil à ras du sol, caché par le talus, réapparait en sortie du premier virage et surprend complètement le conducteur.

Il arrive à négocier le premier virage à gauche en freinant et en ralentissant son allure. Il est surpris par le second virage à droite. Il freine encore, car ça va encore trop vite, tourne le volant à droite pour prendre le virage à droite. Il sent à ce moment-là la voiture qui part de l’arrière vers la gauche. Il freine alors encore plus fort et donne en grand coup de volant à gauche.

Il se produit dans ce véhicule un transfert des masses important. On ne connait pas la pression de la roue puisqu’elle est crevée. Elle a peut-être éclaté à ce moment-là.

Déséquilibrée la voiture part en tête-à-queue et va heurter le muret à gauche (le pneu avant droit a peut-être éclaté en touchant le muret). La voiture est projetée dans l’autre sens, traverse la route, et va s’immobiliser dans un champ.

Les quatre occupants sont tous dans un état grave.

Propositions :

Conducteur :

Interdire les véhicules puissants aux jeunes.

Sanctionner plus sévèrement la vitesse et le défaut de ceinture.

Maximum deux jeunes dans un véhicule.

Apprendre la sécurité à l’école, dès le plus jeune âge.

Sensibiliser les jeunes sur le risque routier dans tous les secteurs de la vie : éducative, associative, économiques, politiques...

Réformer l’enseignement au permis de conduire : exiger des attitudes de sécurité et de prise en compte des autres.

Prise en charge par l’État de la formation au permis de conduire. Augmenter le volume de formation pratique.

Généraliser la formation aux risques par des démarches comme celle-ci : enquête d’accident.

Diffuser à grande échelle les enquêtes REAGIR, simplifiées et rendues anonymes.

Sensibiliser les parents pour qu’ils reprennent en main l’éducation des enfants, notamment dans le domaine de la sécurité routière.

Qu’ils montrent déjà l’exemple quand ils sont avec les enfants.

Vulgariser la démarche de conduite commentée.

Véhicule :

Installer au tableau de bord un indicateur de pression des pneus.

Installer comme aux Etats-Unis des ceintures de sécurité automatiques : elles se mettent toutes seules lorsqu’on ferme la porte.

Mettre un voyant qui s’allume lorsque l’on n’a pas sa ceinture de sécurité.

Installer un système qui empêche le véhicule de démarrer lorsque l’on n’a pas sa ceinture.

Environnement :

Supprimer le muret.

Supprimer les virages.

Refaire le revêtement.

Mettre une ligne continue.

Mettre un second panneau de virage à 100 m.

Mettre un balisage de virage comme dans les montagnes (chevrons bleus).

Limiter la vitesse à 70 Kms/heure.

Casser la grande ligne droite avant les virages en faisant des chicanes.

Installer des bandes sonores avant le virage.

Installer une limitation de vitesse qui s’allume quand on aborde le virage trop vite.

Fiche numéro 14 : Valérie, Chloé et Olivier. AAC.

Facteurs :

Homme :

Jeune de 19 ans qui a son permis de conduire depuis un an : donc peu d’expérience, par ailleurs il a déjà eu un accrochage. Il ne connaît pas vraiment le trajet, ni le véhicule qui est à son père.

Il ne porte pas la ceinture ni ses passagers non plus.

Vitesse : La vitesse était au moins de 110 km/heure à l’entrée du virage.

Véhicule :

Une Renault 5 Alpine Turbo donc puissante, de huit ans, dont la pression des pneus est inégale et insuffisante.

Environnement :

Il fait beau et sec, il n’y a pas beaucoup de circulation.

La chaussée d’une largeur de 5,60 m à 6,00 m, d’un revêtement médiocre, marquée au milieu en discontinu, présente 4,5 Km de tracé sinueux, puis 1,8 Km de tracé facile avant le virage en « S » commençant par un virage à gauche, zone signalée 200 m avant par un panneau « double virage dangereux ».

Il n’y a pas d’accotement. Au début du « S » la visibilité est restreinte par un talus, et à la fin du « S » se terminant par un virage à droite, à l’endroit de l’impact, se trouvent un muret à gauche et un champ à droite.

Scénario :

Dimanche après-midi 24 février vers 16 h 40, un jeune et ses trois amis sortent d’une fête de SALON et se rendent à CORNILLON par le CD 15. Il fait beau et sec et il n’y a pas beaucoup de circulation. Le conducteur, un jeune de 19 ans, n’a son permis de conduire que depuis un an et a donc peu d’expérience. Il ne connaît pas vraiment le trajet, ni le véhicule, qui est une voiture puissante qui appartient à son père. La route après 1,8 Km de tracé facile présente une zone plus difficile par un double virage dangereux.

On peut supposer que, à cause de divers facteurs combinés : ce tracé facile, l’ambiance dans la voiture avec les copains revenant d’une fête, le conducteur relâche son attention, il ne voit pas ou ne tient pas compte du panneau placé 200 m avant les virages, le talus cachant le début des virages il se laisse surprendre et y arrive beaucoup trop vite, à plus de 110 Km/heure. Il réussit à passer le premier virage probablement en freinant, surpris à nouveau par le virage qui suit donne un coup de volant à droite, le revêtement de la chaussée étant médiocre, la pression dans les pneus étant inégale et insuffisante, on peut aussi se demander si le véhicule ne réagit pas tout à fait comme il aurait dû ; nouveau coup de volant pour essayer de rattraper la voiture qui chasse, celle-ci chargée part en tête-à-queue, va heurter le muret à gauche, puis, projetée se retrouve de l’autre côté de la route et s’arrête dans le champ à droite.

Le conducteur et les trois passagers du véhicule, non ceinturés, sont tous dans un état grave.

Propositions :

Conducteur :

Interdire les véhicules puissants aux jeunes.

Sans adulte expérimenté à bord, maximum de deux jeunes dans un véhicule.

Véhicule :

Voiture bridée à 90 Km/heure avec système de débridage et de rebridage aux entrées et sorties des voies rapides et des autoroutes.

Ne pas pouvoir démarrer si les ceintures ne sont pas bouclées.

Posséder au tableau de bord un indicateur de pression des pneus.

Environnement :

Mettre un second panneau de virage à 100 m.

Mettre des bandes sonores avant le virage.

Refaire le revêtement.

Faire des accotements sans obstacle (muret), et dans la mesure du possible supprimer tout ce qui peut gêner la visibilité (talus).