3-3 Exemples de pratiques différentes : U.S.A – Japon

Il serait fort intéressant de pouvoir analyser les modes d'applications psychiques en d'autres lieux, afin de percevoir plus finement les raisons des difficultés d'application en France, pour ne citer que deux pays, Etats-Unis et Japon, où la pratique de cette technique est plus fortement développée pour des raisons différentes.

Aux U.S.A., chacun (futur transplanté-famille) est mis face à son choix, donneur vivant ou donneur cadavérique . . .

Quant au Japon, les causes remontent à la prégnance des traces du shintô ancien fondée sur des croyances et des rites animiques dont les traditions enseignent que l'âme du défunt doit résider trois semaines après son décès ce qui implique l'impossibilité d'effraction de l'enveloppe corporelle. La transplantation par don cadavérique est donc proscrite. De ce fait, les T.H. D.V.A. pédiatriques et adultes sont des pratiques courantes 5 0.

Donner une partie de soi n’est pas un acte anodin, il dénote d’un processus psychique particulier.

Notes
5.

0 En France, le premier don vivant apparenté adulte a été effectué en mars 1996 par cette même équipe d'O. Boillot de Lyon à l’hôpital E. Herriot. Le receveur est décédé quelques jours après la transplantation.