1.2. Possesions démoniaques, attaques sorcières, tourments des êtres surnaturels : ressurgissement des éléments psychiques indifférenciés et requestionnement des énoncés fondamentaux

Sous réserve d’autres apports ou de recherches ultérieures, il n’existe pas d’équivalents étymologiques du diable et du démon dans la plupart des langues et des dialectes appartenant aux différents groupes linguistiques et sociétés traditionnelles du Burkina Faso. Les termes de « soutana » (satan) et de « djina » (les djinns) qui désignent la figure du mal, le démon, le diable et les êtres invisibles, surnaturels souvent plus maléfiques que bénéfiques, constituent autant d’emprunts à la langue arabe et autant de tentatives d’assimilation de la culture arabo-musulmane et ultérieurement de la pensée judéo-chrétienne. La plupart des anthropologues le reconnaissent de fait. Si ces termes sont actuellement utilisés par les marabouts, les voyants, les églises de guérison, les prières de délivrance, les thérapies religieuses et/ou syncrétiques, ils sont relativement peu employés par les institutions divinatoires et les guérisseurs traditionnels qui ont su préserver leur originalité culturelle.

Satan, le démon, le diable est absent dans le répertoire des croyances animistes. Seul existe Wẽnde, Dieu unique, Créateur de l’univers visible et invisible. Dieu est immanent. Il est à l’origine de toutes les créatures. Le bien et le mal sont potentiellement présents en chacun des éléments de la création, à travers des principes souvent anthropomorphiques qui fondent leur réalité surnaturelle et divine, le kinkirga, le siigré, le siiga.

Ces principes définissent la spécificité et la singularité de chacun des éléments, les rangent dans différentes catégories, discriminent les frontières qui existent entre elles, définissent celle de l’humain et du non humain, les espaces du naturel et du surnaturel. Ils ordonnent hiérarchiquement les différentes catégories en fonction des rapports de forces d’influence naturelle ou surnaturelle qui existent entre les différents éléments de la création.

Le rapport de l’humain à son environnement se trouve ainsi codifié, dans son quotidien par des systèmes de prévenances mutuelles, des inter-dits qui réglementent l’usage des espaces, le passage d’un espace à l’autre. Ainsi le franchissement des frontières entre ces différents espaces ne peut s’effectuer qu’à travers des rites appropriés, sous peine d’être sanctionné par un assujettissement à l’ordre des différentes catégories que sous-tend l’usage de chaque espace, compromettant temporairement ou définitivement le maintien de l’individu dans les catégories qui définissent l’humain.

Là résidait la notion du désordre, du mal, de la souffrance et de la maladie dans la pensée des « civilisations animistes ». En fonction de l’ampleur et de la gravité du désordre on recourait aux services des guérisseurs pour éradiquer ses manifestations physiques et/ou à l’institution divinatoire pour en saisir le sens. Le devin interrogeait alors les entités surnaturelles et invisibles, les kinkirsi, les ancêtres, le siigré de l’individu pour trouver le sens caché du mal, apaiser les inquiétudes, les angoisses et résoudre les tensions sociales. Il déterminait l’écart et l’étendu du désordre et appréciait les possibilités de réinscription de l’individu dans sa communauté et dans les catégories de l’humain. Le malheur, la souffrance, les catastrophes, les guerres et parfois le meurtre étaient réinscrits dans un rituel sacrificiel qui réaffirmait pour tous, la nécessité de l’ordre des choses, de son respect et de son maintien. Tout le monde, les parents, la famille, l’individu et la communauté se soumettaient au verdict car c’était « pour l’intérêt de tous, voulu par les ancêtres et dans l’ordre des choses ». Pour le regard étranger, de telles pratiques pouvaient être assimilées sans discernement à la superstition et à la barbarie ; à l’œuvre du diable.

A partir du 15ème siècle, on peut dire que le développement des moyens de navigation maritime et les grandes explorations allaient favoriser la rencontre de l’Occident avec les peuples de civilisations non judéo-chrétienne. Ces rencontres avec des peuples aux mœurs et aux coutumes « bizarres » allaient stigmatiser les représentations moyen âgeuses, enfouies au fond de l’inconscient collectif des populations occidentales. Ainsi, les conquêtes et l’expansion coloniales s’opéraient à travers le prisme de la « mission civilisatrice » mais aussi du diable, cette autre figure de l’inquiétante étrangeté et du barbare. 

En 1492, le pape Alexandre VI, arbitrait le conflit entre Espagnols et Portugais en traçant la ligne alexandrine et écrivait une bulle dans laquelle il incitait les protagonistes à s’unir et à se partager le monde afin que « la foi catholique et la religion soient exaltées et partout amplifiées et répandue et que les nations barbares soient subjuguées et réduites à la foi ». (Cf. note 19)

Dans le christianisme sanglant qui suivit cette bulle, Mgr. Bartolomé de Las Casas, qui se fit le défenseur des Indiens contre ses compatriotes, les conquistadores fils spirituels de Alexandre VI, alias Rodrigo Borjas dont on ne connaît que trop la saga, hélas tristement célèbre, de la dynastie, rapporte ceci :

Le Chef Indien répondit à cet avoué de Sa Majesté le Saint Père : Ce Saint Père, comme vous l’appelez-là, devait être fou ou ivre au moment où il a distribué les terres d’autrui. » 37

On connaît également les massacres et la barbarie qui en découlèrent.

Plus tard, Luther lui-même, qui sera traité de damné et excommunié par le pape Léon X, exhortait tous les chrétiens à une nouvelle croisade contre les agents du diable (les Ottomans, Turcs et Arabes musulmans qui avaient pris Constantinople) :

Par ailleurs, on assistait à l’émergence des positions dites scientifiques qui finissaient d’attester de l’inégalité des races, de la notion de peuples supérieurs et inférieurs, de peuples primitifs. Ces différentes positions ont pu entraîner les dérives idéologiques sur la mission civilisatrice de l’Occident à l’égard des autres peuples et justifier de part et d’autres, les violences, les comportements inhumains dans le choc des civilisations et des cultures que l’on déplore aujourd’hui encore.

En revenant sur ces moments douloureux des rencontres entre les peuples et les civilisations, notre propos n’est pas de nous lancer dans une polémique sur les violences coloniales et l’impérialisme culturel. Nous voulons tout simplement resituer de part et d’autre, ici et là-bas, les violences, les actes barbares et les comportements déshumanisants, qui les ont souvent accompagnées, dans le débat sur la différence et l’altérité, sur l’universel et le singulier. Il nous semble, qu’il ne serait pas exagéré de dire que le malaise des sociétés actuelles repose, en partie, sur la mobilisation et la récupération idéologique d’éléments inconscients liés aux différentes représentations de cette situation, enfouies dans l’imaginaire collectif de plus d’un peuple et qui contribuent à la peur de la différence, à la négation de l’altérité et de l’humanité en l’autre et peut être de l’humanité tout court.

Ainsi, lors d’un voyage au Rwanda, après le génocide de 1994, nous y avons rencontré un « jeune intellectuel » qui s’exprimait, non sans un certain cynisme, sur l’étonnement des occidentaux que des massacres aient pu être perpétrés dans des églises, dans des lieux sacrés : « les Allemands, les Belges et les missionnaires nous ont obligés à détruire les autels de nos ancêtres. Ils disaient que tout cela était diabolique. Avant les autels étaient bâtis à l’entrée des maisons. Aujourd’hui on les cache au fond des maisons pour qu’on ne sache pas qu’on continue à pratiquer le culte des ancêtres. C’est terrible ce qui s’est passé. On tue les gens dans les églises et on laisse les corps là-bas. On dit même que certains religieux ont participé aux tueries. On s’étonne de cela mais on peut dire que c’est normal. Ici, il n’y a plus rien de sacré ; tout est détruit. L’homme peut tuer son prochain comme une bête… ».

Au Burkina Faso, un vieillard disait à peu près ceci : « le père blanc a fait des choses formidables, il a construit des écoles et des dispensaires. Cela est très bien. Cependant, une chose dans ses agissements est très écœurante. Il ne connaît pas d’interdit et ne respecte pas ce qui est sacré pour nous. C’est ce qui explique que les enfants qui lui adhèrent meurent trop jeunes et que le moogho court à sa ruine… ».

L’idéologie sur la mission civilisatrice de l’Occident et sur sa supériorité à l’égard des autres peuples s’est trop souvent traduite par la destruction, souvent délibérée, de la culture et du sens du sacré de l’autre. Or comme disait FREUD que nous citions dans notre introduction (cf. note 1),la culture représente tout ce en quoi la vie humaine s’est élevée au-dessus de ses conditions animales et, ce en quoi elle se différencie de la vie des bêtes.

Détruire la culture, les dispositifs et institutions culturels de l’autre, c’est sans doute détruire précisément ce qui le fonde et le constitue dans les catégories de l’humain et le sens du sacré qui participe à l’harmonie et au respect de l’autre dans ses rapports avec l’univers, avec ses semblables et dans ses rapports à ce qui ne lui est pas semblable et le constitue dans son identité, dans sa différence, face à l’autre et dans l’altérité. 39 Toutefois, dans ce type de rapports entre peuples et entre individus, assujettissement et domination de l’autre, c’est celui qui nie et dénie la réalité de l’autre qui se révèle toujours comme le démon, le grand satan. Ainsi pour de nombreux peuples dits primitifs et inférieurs, l’Occident et ses nouvelles institutions se révélaient sous la figure du barbare inculte.

Cependant, le rapport de forces était inégal et de nombreux primitifs n’eurent leur survie qu’en recourant aux eaux baptismales et en s’inscrivant à l’école de Jules Ferry qui partageait, soit dit en passant, les thèses positivistes et les notions de races supérieures et de races inférieures et encourageait l’expansion colonialiste et impérialiste sur la foi de la mission civilisatrice de l’Occident. (On ne pouvait tout de même pas exiger que les limites de l’état laïque et de la laïcité de l’école soient étendues au-delà de l’Occident). Mais loin s’en faut, ces conversions religieuses et « l’adoption » des institutions du dominateur, ne répondaient nullement à un besoin religieux ni à un besoin d’instruction et de culture. Elles s’inscrivaient plus pour reprendre les propos de Achille M’BEMBE dans la problématique de la stratégie des vainqueurs et de la ruse des vaincus. Il fallait se soustraire au mépris et aux brimades du nouveau maître en communiant à sa table, par une commensalité spirituelle avec son Dieu.

Comme le disait la Grande Royale à Thierno, maître coranique hostile à l’école étrangère, figure de l’occidentalisation et de l’annihilation culturelle dans « l’aventure ambiguë » de Cheik Hamidou Kane :

Samba Diallo et l’élite des Diallobé, dans cette aventure ambiguë, ont-il gagné la guerre comme le souhaitait la Grande Royale ? Ont-il appris, à l’école, l’art de vaincre sans avoir raison ? La Question reste entière.

Mieux, comble de l’ironie et signe du crépuscule des temps anciens, les conversions et l’instruction à l’école du colonisateur, s’inscrivaient dans une nouvelle donne pour les individus et les communautés colonisés : rechercher de nouvelles positions ou préserver les anciennes pour obtenir, garder et renforcer des avantages économiques, sociaux et des pouvoirs politiques et religieux.

A travers leur instrumentalisation au profit d’intérêts individuels et/ou de groupes d’individu, une scission et une fracture progressives et insidieuses s’étaient produites cependant entre les institutions (institutions traditionnelles et institutions modernes), entre les individus et les communautés. Les institutions traditionnelles apparaissaient de plus en plus comme de vieilles structures dépassées, devenues obsolètes et inaptes à garantir les besoins d’épanouissement individuel et un avenir sécurisant pour les communautés. Dans le même temps, les nouvelles institutions modernes s’implantaient comme autant de moyens dont on se servait pour gravir les échelons de l’ascension sociale, économique, politique et culturelle sans se soucier de l’intérêt collectif. L’Etat et ses différents démembrements semblaient être considérés comme des entités anonymes, étrangers aux réalités historiques et socioculturelles des populations et dont il fallait tirer le maximum de profit au détriment du respect de la chose publique. Cette conjoncture instaurait, pour ainsi dire, un état d’anomie générale et une rupture du « contrat narcissique », fondement de tout possible rapport entre sujet et société, individu et ensemble, discours singulier et référents culturels. (P. AULAGNIER, cf. supra). Les besoins de réalisations individuelles et les motivations singulières s’assumaient désormais, en dehors des valeurs princeps du groupe et semblaient compromettre l’investissement de l’individu par la communauté comme porteur de l’illusion groupale et garant de sa continuité et de son identité.

Lorsqu’ils ne sont pas étouffés par les troubles psychosomatiques, névrotiques et psychopathologiques, les réalisations personnelles, les succès, économique et social, deviennent suspects, apparaissant comme autant de velléités d’individualisme et entraînent des craintes de représailles à travers la montée des sentiments d’attaques envieuses et de violences surmoïques. Tout cela se traduit par l’émergence des sentiments d’insécurité, des angoisses archaïques de type schizoparanoïdes, de la remontée des éléments psychiques indifférenciés de la personnalité, signes du malaise des individus et des communautés.

Une telle situation réquestionne sans doute, les déterminants culturels du psychisme, les rapports entre le sujet et le groupe, dans les perspectives dynamiques et économiques du fonctionnement intrapsychique et des alliances intersubjectives qui lui servent d’étayage et de voies de frayage dans l’élaboration des conflits, dans la symbolisation et la réalisation des pulsions et des désirs.

Nous pouvons affirmer que l’une des conséquences de cette situation est le retour du refoulé, le ressurgissement de l’inquiétante étrangeté sous la figure de la possession, des attaques sorcières et démoniaques, des tourments des kinkirsi et des djina mais aussi un réquestionnement des énoncés fondamentaux du groupe et une remise en cause du contrat narcissique.

Plusieurs questions se posent alors et concernent, d’une part, la survie et le développement des groupes comme des entités culturelles distinctes et, d’autre part, le développement et l’épanouissement des individus.

Par quels mécanismes, les individus parviennent-ils à dépasser les différentes crises et conflits qui accompagnent les processus d’individuation et d’assujettissement et à advenir comme sujets ? Quels recours possibles, la société offre-t-elle à ses membres pour les soutenir dans le travail d’élaboration et de symbolisation de ces crises et conflits ? Comment les groupes et les communautés parviennent-ils à se réapproprier quelque chose de leur histoire pour se maintenir dans leur identité et garantir la paix et la cohésion sociale nécessaires à leur développement et à l’épanouissement de leurs membres.

Les recours aux « thérapies religieuses et/ou syncrétiques » à travers les églises de guérison, les prières de délivrances, les exorcismes et auprès des « nouveaux devins » (mages et voyants, astrologues) apparaissent comme autant de tentatives réponses à ces questions ; comme autant de formes d’interprétation et de modes de traitement des états psychopathologiques qui émergent face à cette situation de malaise.

Toutefois, ces différentes formes de recours thérapeutiques, surtout d’obédience religieuse, présentent des similitudes dans leurs formes avec les pratiques traditionnelles considérées comme sataniques et proscrites comme telles par les nouvelles religions dites « importées ».

En effet, face à la montée des sentiments d’insécurité de leurs fidèles, à leurs inquiétudes, à leur malaise (anxiété sociale liée aux sentiments d’attaques envieuses de tous genres, réactivation des angoisses de castration qui s’accompagne de sortes de névroses d’échec et de destinée, des angoisses archaïques de type schizoparonoïde et aux violences surmoïques liées à la dette intergénérationnelle) qui se manifestent sous les formes de la possession, des attaques sorcières, des envoûtements, des tourments par des êtres invisibles et surnaturels, les Eglises chrétiennes traditionnelles ont essayé d’y répondre par leurs moyens classiques que sont la prière, l’onction des malades et l’exorcisme.

De telles initiatives participent sans doute du Ministère traditionnel de ces Eglises et découlent de leur doctrine sociale et de préoccupations louables. On constate cependant, qu’elles ont été récupérées par les fidèles eux-mêmes et certains prêtres et pasteurs, pour des raisons diverses et à travers l’émergence des nouvelles églises de guérison, des prières de délivrance et de guérison, par le biais du Mouvement du Renouveau Charismatique entre autres.

Cette récupération a donné lieu à des dérives vers des pratiques syncrétiques collectives, similaires aux ordalies de certains rituels traditionnels et païens avec la désignation et la confession publique de sorciers, de malfaisants et l’utilisation fétichisée de certains objets religieux (eau bénite, cendres, images pieuses et religieuses, huiles pour l’onction des malades, etc.)

Quoique méfiantes à l’égard de ces nouvelles pratiques, les Eglises chrétiennes traditionnelles ne s’en sont pas souvent assez démarquées et les ont parfois même toléré et encouragé dans certains rares cas. Il s’en est suivi une véritable confusion entre les pratiques religieuses d’une Foi authentiquement chrétienne et des pratiques populaires qui relèvent plus de la catharsis collective et de la sociothérapie que de réels besoins spirituels.

On peut soutenir que l’émergence des « thérapies religieuses et/ou syncrétiques » et des églises de guérison apparaissent comme de nouvelles formes d’organisations populaires, qui offrent des espaces transitionnels et transculturels pour l’élaboration des expériences de ruptures, de nouvelles formes d’étayage et de solidarité sociale, à des populations en situation de crise.

On peut dire également, dans le jeu avec l’espace des possibles pour la construction et la réalisation de soi, que ces nouvelles formes d’organisation ajoutent au malaise des populations, un risque supplémentaire de crise d’identité et de dépersonnalisation à la suite des conflits entre affiliations à de nouvelles familles spirituelles, à de nouvelles appartenances diverses et familles de sang, groupes naturels, et pratiques ancestrales considérées comme sataniques et antinomiques aux exigences et à la Foi des nouvelles religions et institutions d’adoption. Il en découle, comme le constataient les Orientations Pastorales Post-Synodales de l’Eglise Famille de Dieu-Ferment du Monde Nouveau (cf. note 21) une opposition entre famille de sang et famille de foi, les déviations d’une foi encore insuffisamment mûrie et éclairée, le retour aux pratiques occultes et de nombreux troubles psychopathologiques sur fond de crise d’identité et de sentiments de dépersonnalisation. C’est du moins ce que semblent traduire, entre autres, les réalités cliniques du phénomène du zapping thérapeutique dans la pratique de la thérapie mixte.

Ainsi, comme le disait un de nos patients ; « leur histoire est vraiment bizarre ! C’est fou quoi ! Comment peut-on interdire aux gens de faire les pratiques traditionnelles, parce que l’on pense que c’est satanique, alors que ce que eux-mêmes ils font n’est pas différent ! On est perdu quoi ! Vaut mieux retourner tuer le poulet, là au moins, ça tombe ou ça tombe pas, mais c’est clair… ! »

Notes
37.

La citation n’est pas de nous. Nous, nous sommes appuyé sur les écrits d’un certain Basile Y., dont nous n’avons pas pu disposé des références exactes et qui attribue cette citation à Mgr. Bartolomé de Las Casas en le référençant à l’ouvrage suivant :

Las Casas B., Historia de los Indias, Fondo cultura Economica, Mexico, 1951, T III, pp. 44-46.

39.

Nous, nous référons ici, en partie, à René KAES lorsqu’il développe l’idée que la culture se construit du dedans et du dehors. KAES R. et coll., Différence culturelle et souffrances de l’identité, Paris, Dunod, 1998. (Introduction).