4. Bilan

Avant de progresser dans nos recherches d’un cadre méthodologique de l’analyse du sens, résumons ce qui a été dit jusqu’à maintenant dans le présent chapitre ayant pour but de comprendre les rapports entre deux modes d’être du sens, sensible et catégoriel :

• deux types d’opérativité de « traits » : terme simple (zone formelle de catégorisation) et termes complexe et neutre (champs d’application de la sublogique),
• des rapports de sémiogenèse entre les deux régimes tensifs,
• deux niveaux hiérarchiques de la notion de fonction : fonction sémiotique proprement dite (différence) et fonction tensive (dépendance),
• la précondition de celle-ci à l’émergence de celle-là,
• deux fonctifs, intéroceptif et extéroceptif, de la fonction tensive issue du processus de sémiogenèse,
• la présence de l’instance proprioceptive dans la mise en corrélations de deux échelles de valences en termes de profondeur (centre / horizons),
• la structure kinésico-proxémique (éloignement / rapprochement) du champ de vision qui en dérive,
• la position épistémique de l’actant-observateur qu’elle présuppose,
• l’organisation modale de l’acte d’énonciation dont il est le simulacre débrayé,
• le caractère homologique et hypoiconique du mode de catégorisation de la ressemblance de famille et multimodalité de l’ensemble signifiant qui y puise,
• la dimension écologique de la valence : présomption sémiotique de fonctionnement de tout langage intégré dans l’espace homotope qui lui donne place.