1. Trois niveaux de lecture du graphe 

Une fois explicité l’usage que l’on en fera par la suite, progressons dans la présentation du graphe existentiel. En règle générale, il y en a deux niveaux de fonctionnement ou de lecture qui se renvoient l’un à l’autre, non pas seulement en termes formels et hiérarchiques, mais aussi et surtout de façon complémentaire. En conformité avec la terminologie utilisée jusqu’ici, on les nommera, quoique de façon arbitraire, niveau de sémiogenèse (trois courbes unaires) et niveau de catégorisation (trois lignes formant le triangle orienté). La complémentarité du graphe en question spécifie également le rapport d’influence réciproque entre leurs trois points d’intersection : présence corporelle, unité écologique et catégorisation. Ainsi sont-ils susceptibles chacun d’occuper sur le mode ondulatoire et multidimensionnelle n’importe quelle zone à la surface de la sphère de manière à ce qu’il y a toujours une proportionnalité entre eux. C’est comme si on était en présence d’une série d’hologrammes projetés en plein air et qui se profilent les uns après les autres. Deux icônes de flèches sont là pour indiquer la multidimensionnalité du graphe existentiel.