1-3. Niveau catégoriel du graphe existentiel

La zone simple qui relève encore du niveau tensif du graphe recoupe alors un point topologique du carré dynamique sur le fond duquel se dessine la déixis, en l’occurrence positive, en sachant que les termes comme positif ou négatif n’ont aucun jugement de valeurs. Ils font partie de métasémiotique. Cela se présente comme ceci :

Dans la zone déictique du carré, il y a deux pôles qui se positionnent en hiérarchie. Il s’agit de relation, non plus localiste mais hiérarchique en ce sens que –S2 devient ici une classe hyperonyme, taxème générique qui inclut tous les variables appartenant à une autre classe sémique S1. Par rapport à –S2, S1 devient la classe hyponyme ou taxème spécifique. Le micro-univers sémantique qui se déclenche par leur relation d’implication pourra être traduit par une sémantique méréologique qui rend compte de sa morphologie dynamique. Cela laisse entendre que nous ne faisons pas ici la distinction stricte entre deux types de sémantique, intensionnelle et extensionnelle. Du point de vue extensionnel, la zone simple, qui est de nature toposensible, se révèle un terme privatif conçu comme la relation d’implication qui se trouve spécifié en deux catégories des figures du monde, S1 et –S2, ces deux dernières entrant en hiérarchie taxinomique. Du point de vue intensionnel, elle s’organise en classes de sèmes génériques et spécifiques en contribuant à former le noyau figuratif d’un signe minimal. Le fait qu’il y ait possibilité d’interpréter de deux manières distinctes la déixis du carré sémiotique montre une fois de plus le caractère liminaire de la zone simple de notre graphe. Les valeurs différentielles de la structure élémentaire de la signification ne sont pas, on l’a montré maintes fois, des termes primitifs, non-analysables mais résultent du devenir des trois éléments qui le composent : présence corporelle, unité écologique et catégorisation.