1.2. Les résultats

Les résultats obtenus grâce à la démarche décrite (Sec. 1.1.) seront retranscrits sous forme de tableaux.

1.2.1. Méthode d’exploitation des équivalences types

Pour construire un équivalent en langue cible, le traducteur utilisera la première équivalence de chaque tableau (équivalence la plus fréquente). Si elle ne permet pas la création d’un terme satisfaisant (Part. III, Ch.1, Sec.1.1.2.), alors il pourra se reporter à la deuxième équivalence proposée. Lorsqu’un patron compositionnel anglais est rendu en langue cible par plusieurs structures, seules les quatre ou cinq premières structures seront utilisées pour créer des termes.

La méthode d’exploitation des équivalences est expliquée à l’aide d’exemples. Le patron du néologisme EN bookmark converter est N + N + N. L’équivalent français sera de préférence un N + de + N + de + N (21,28%). On peut construire le composé FR convertisseur de marque de page qui n’est pas très satisfaisant dans la mesure où bookmark – dont le signifiant existait avant Internet – a déjà plusieurs équivalents français (favori, signet ou bookmark) dont marque de page ne fait pas partie.FR Convertisseur de signets est un bon candidat. Il répond à N + de + N, le troisième modèle le plus fréquent (12,77%) en français pour traduire les composés anglais N + N + N. Convertisseur de bookmark – N + de + N + N est la deuxième structure la plus fréquente avec 14,89% – serait un bon équivalent.

Le nom propre anglais Crack Killer 163 (structure N + N) pourrait devenir un terme. Il devrait alors de préférence être rendu par un composé N + de + N en français (fréquence : 39,27%) comme exterminateur de cracks ou tueur de cracks, qui contiennent l’emprunt crack puisque le terme est implanté en français et dans lesquels la métaphore véhiculée par killer a été conservée. De plus, ces termes s’apparentent à FR chasseur de bugs.

Notes
163.

http://www.sofotex.com : “Crack Killer is a database application that enables software authors to track and report web sites hosting cracks, serials and pirated versions of their software [...]”.