Les types d’évolution

Nous présentons tout d’abord les connaissances nouvelles construites par les élèves lors de cette séquence. Pour cela nous avons sélectionné les facettes correspondantes aux concepts nouvellement enseignés en 1ère S. Les résultats sont présentés dans les tableaux

Tableau 7 : facettes correspondant à des connaissances nouvelles pour L du point de vue de l’enseignement.
Cas de L
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52
53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65
66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78
79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91
92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104
105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117
118 119 120 121 122                

Notre analyse sur le changement nous a conduit à préciser certains types de changement. Nous avons observé les types suivants :

Apparition nouvelle : par exemple Adrien ne connaît pas le diagramme interaction, L lui présente les règles de cette représentation et il apprend à construire ce diagramme (activité 4 étapes 2a.1 et 2a2 ).

Différenciation : Par exemple Adrien ne différencie pas au début la force exercée par le sol et celle exercée par la Terre et après des échanges avec L il les différencie (question 3, étape 1b.1)

:un autre exemple est relatif à la différenciation de plusieurs composantes de la vitesse : son module et sa direction et son sens. Aussi bien pour L que pour A, on observe que dans un premier temps la vitesse dans un mouvement circulaire est constante et qu’ensuite ils établissent une différence entre module et direction (activité 3, étape 5b.4)

Généralisation : Par exemple L considère au début que la Terre exerce toujours une force mais avec une direction qui peut varier alors qu’ensuite la force exercée par la Terre est toujours verticale vers le bas (activité 4, étape 5.5)

Remplacement : par exemple, Adrien considère que si un objet B exerce une force sur A, A n’exerce pas nécessairement une force sur B. Ultérieurement il change et accepte que si A agit sur B, B agit sur A.

Cependant ces changements sont insuffisants pour caractériser les évolutions. Notre analyse a montré combien la multiplicité des facettes intervient dans l’évolution conceptuelle.

Ceci nous conduit à proposer comme de nouveaux travaux sur le rôle d’un grand nombre de connaissances dans la construction conceptuelle. Comme nous avons commencé à le montrer la description à deux niveaux : les facettes et les grandes facettes est probablement à approfondir.