B- L’attribution de contre-valeurs aux femmes

Il n’est pas étonnant que l’érotisme, dans son sens le moins philosophique, et la sensualité la plus débridée, aient été abandonnés aux femmes. « L’attribution des contre-valeurs aux femmes est chose constante dans sa forme, même si le contenu précis varie ad libitum. N’importe quoi, pourvu qu’un moment quelconque de l’histoire y attache une valeur négative, pourra nous être attribué, de façon à la fois arbitraire et sans hasard. La chose n’a pas échappé à Gabrielle Suchon qui, en 1693, note : S’il est vrai que les désirs sont des marques de la nécessité et de l’indigence, l’on ne manquera jamais d’en attribuer une multitude aux femmes et aux filles, puisque très volontiers on leur fait présent de toutes les choses les plus désavantageuses » 624 . La psychanalyse s’est emparée progressivement de la notion de désir et du rapport de l’individu à son corps. Ce qui a longtemps été considéré comme une contre-valeur (c’est-à-dire un rapport libre de l’être à son corps et à ses désirs, et en ce cas les femmes étaient « naturellement » sensuelles et érotiques) va devenir le « signe privilégié de la santé mentale ». Devenu brusquement un attribut masculin (ou de « virilité ») dans les théories psychanalytiques, le désir féminin va être dénié et devenir le pôle du non-désir absolu, du manque, de la frustration, de la castration. Que le je lyrique des Euvres ose prendre une position de sujet désirant plutôt que de se cantonner à la modestie toute féminine d’objet désiré, voilà ce qui pose problème. En effet, les critiques relèvent la sensualité du sonnet XVIII :

‘ Baise m’encor, rebaise moy et baise…’

sans s’émouvoir des Blasons et Contre-Blasons, de celui de La Bouche au Tétin marotique, du Ventre, au Cul attribué à Eustorg de Beaulieu. Labé conçoit désir et plaisir dans un rapport d’égalité entre hommes et femmes :

‘ Jouissons nous l’un de l’autre à notre aise…’

au huitième vers de ce même sonnet. Elle revendique aise et contentement (jouissons) dans la réciprocité (nous l’un l’autre). Identifiées au :

‘… venimeux animal’ ‘plus pernicieux à l’œuvre,’ ‘Que de serpent ne couleuvre… 625

les femmes ne sont jamais que des Pandora, et c’est pourquoi :

‘ … tous malheurs advenus’ ‘ Depuis ce temps sont par femmes venus… 626

Amour rappelle à Folie qu’elle est une femme et que cela lui interdit de se « faire plus grande » 627 que lui. L’accès relatif au savoir permet cependant enfin à certaines femmes de la Renaissance de s’exprimer et perturbe les théories essentialistes sur leur rapport à l’esprit et à l’intellect, à la connaissance, à l’humanité. Il n’en demeure pas moins une volonté évidente des critiques essentialistes de cantonner Labé au corps, de lui ôter l’esprit, d’où une récurrence de l’oubli partiel ou complet du Débat dans plusieurs éditions des Euvres avant celle de François Rigolot, voire une analyse minorante du texte satirique, minoration que subit aussi l’Epistre (qui s’affiche clairement comme une captatio et un manifeste féministe).Labé est fort peu considérée comme une auteure de prose, d’autant plus si cette prose est comique et/ou politique. Nous avons vu que le discours féminin est analysé par les essentialistes comme un flux sécretionnel non-contrôlé et la maîtrise manifeste de la rhétorique du Débat, vient évidemment contredire cette analyse. Ce corps abandonné aux femmes, à la littérature produite par des femmes, on l’observe déjà dans les analyses que l’on fait de l’œuvre de Sappho (Byron la nomme la « brûlante Sappho » dans son poème Don Juan 628 ). Elle est perçue comme très libre de son désir, qu’elle affiche dans le peu de fragments que nous avons d’elle, et on a tendance à considérer son œuvre lyrique uniquement dans ce rapport au corps et à l’érotisme, comme on l’a longtemps fait pour Louise Labé. Il est presque étonnant que l’on n’ait pas attribué le Cantique des Cantiques à une femme.

Dans les Sonnets, les occurrences du mot corps ou de l’érotisme sont assez parsemées. Au sonnet II, l’utilisation du verbe ardre, associé au terme femmelle, laisse percevoir une distance ironique de l’auteure envers un sensualisme animal qui serait attribué aux femmes, mais aussi envers l’esprit blasonneur du temps (le sonnet peut-être en effet lu comme la mise en morceaux d’un corps, notamment le premier vers du sizain, où sont détaillés front, cheveus, bras, mains, doits). L’étreinte amoureuse du sonnet XIII redonne sans doute au corps, à la chair, à la passion physique, sa place dans la lyrique amoureuse. Dans le sonnet italien, on peut déjà lire el desir a me si caro que Rigolot analyse ainsi : « pour les lecteurs de culture latine et italienne, le mot caro se chargeait d’une homonymie bilingue, désir très cher mais aussi désir latin de la chair » 629 . S’il est exprimé au féminin, le désir n’est cependant pas univoque mais harmonieux et partagé :

‘ Si m’acollant me disoit, chere Amie,’ ‘ Contentons nous l’un l’autre… 630

car la problématique labéenne est bien celle de l’égalité des amants et de la réciprocité devant le désir. Sonnet de l’accolade davantage que de l’expression du désir d’une femme, ce sonnet XIII est un tissu référentiel, dans la tradition de la mors osculi, des Héroïdes ovidiennes, ou encore de la mythologie médiévale des Lais de Marie de France 631  :

‘ Si de mes bras le tenant accolé,’ ‘ Comme du Lierre est l’arbre encercelé…632

La présence du corps dans les productions littéraires et poétiques de la Renaissance n’est pas une exclusivité labéenne. L’érotisme est même un des centres de la réflexion humaniste. Il s’inscrit dans un nouveau rapport au corps, hérité d’Italie et du renouveau de la culture antique :

‘ E tutti altri disir vedreste spenti,’ ‘ Od oppressi da grave ed alto sonno,’ ‘ E sol quei d’aver voi desti ed ardenti.633

Les termes utilisés par Stampa sont clairs : il s’agit bien de l’expression directe d’un désir qui se veut dominant et actif.

Louise Labé inscrit, on l’a souligné, son appartenance à la ville de Lyon (lionnaise) et à son sexe (par l’emploi des féminins et ladite dame) dans le titre même qu’elle donne à ses Euvres. Dans la prosopopée de la troisième élégie, on trouve une adresse d’Amour au je lyrique :

‘ Tu penses donc, ô Lionnoise Dame…’

Ces données ne sont pas seulement les traits caractéristiques d’une écriture biographique ou « féminine » mais aussi un jeu littéraire très fin (et très en vogue à la Renaissance) et très répandu, celui de l’« effet de réel », indispensable dans la fiction amoureuse du je lyrique, comme il l’était dans les Héroïdes, dans l’élaboration politique des Euvres et dans la construction du mythe personnel labéen. Le parallèle établis avec les écrits de Gaspara Stampa montre que la tradition poétique labéenne est volontairement « féminine » dans le sens où elle fait appel à une communauté d’auteures : on retrouve cette volonté dans les adresses aux dames faites dans les Euvres, comme le souligne Madeleine Lazard 634 . Si l’on trouve des adresses aux dames chez des auteurs comme Pétrarque ou Héroët, elles ne s’inscrivent pas dans la même perspective communautaire, féministe, que celles des Euvres. Labé adresse son Epistre à M.C.D.B.L., c’est-à-dire à la fois une jeune femme et une lyonnaise. L’auteure des Euvres reprend aussi le Donne de Stampa 635 dans les trois occurrences du Dames des Euvres, elles-mêmes reprises dans l’Epistre. La tradition labéenne s’inscrit davantage dans un discours féministe que féminin. Charpentier relève quant à elle l’attachement de Labé à la tradition lyrique renaissante, qui ne fait pas l’économie du corps et du désir, qu’elle soit influencée par la courtoisie médiévale ou par la réélaboration platonicienne de la théorie de l’Amour par Ficin. Chez Pétrarque, par exemple, Charpentier lit cette double tradition : « Scintillant d’un spiritualisme exigeant, tendu dans un effort héroïque d’épuration, le Canzoniere reste traversé d’éclats d’une sensualité précise et brûlante » 636 . Labé réécrit la plupart des motifs de la lyrique renaissante : les « poètes de la tradition pétrarquiste et/ou néoplatonicienne parcourent tout un clavier de la sensibilité » 637 .

Les « blasons » occupent une place non-négligeable dans cette tradition qui imprègne la poétique labéenne, blasons où le corps, c’est presque un pléonasme, est présent :

‘ Tu as puissance, ô corps de tel effet,’ ‘ Que sans toi seul rien ne serait parfait. 638

Charpentier poursuit son analyse, à propos du sonnet XIV, en affirmant  que : « Son mignard luth n’est pas un instrument décoratif ; érotiquement associé à son corps et métonymie de tout corps à caresser et faire vibrer, il est aussi sa voix et la manifestation même de sa vie » 639 . Ce qui nous arrête dans l’analyse « érotisante » que fait Charpentier de la poésie labéenne, c’est la mise en parallèle des vers 5 et 6 de ce sonnet XIV :

‘ Tant que ma main pourra les cordes tendre’ ‘ Du mignart Lut, pour tes graces chanter…640

avec les vers du premier tercet du sonnet II des Euvres, qui est précisément jeu ironique sur la tradition de la lyrique et du blason érotique :

‘ O ris, ô front, cheveus, bras, mains et doits’ ‘ O luth pleintif, viole, archet et vois…’

Ces deux premiers vers du sizain pourraient soutenir l’hypothèse avancée par la critique à propos du sonnet XIV sur la métonymie du corps par les instruments, le parallélisme de construction des deux vers semblant évident et mettant sur un pied d’égalité les parties du corps évoquées et les instruments, le luth, la viole, l’archet et la voix. Cependant, le troisième vers de ce sizain du sonnet II vient briser la belle harmonie morcelante :

‘ Tant de flambeaus pour ardre une femmelle !’

L’utilisation ironique du tant et du terme femmelle, à la rime, qui échappe au lexique amoureux pétrarquiste – renvoyant à l’animalité du rapport sexuel désiré et dissimulé sous les artifices langagiers et poétiques de la courtoisie –, ne peut que nous inciter à une lecture ironique de l’ensemble du sonnet, pastiche de blason. Ce texte, placé en seconde position dans l’agencement des Sonnets et premier sonnet en français, est sans doute une réponse ou une réécriture du sonnet de Magny 641 (si on imagine Magny comme l’auteur anagrammatique de l’Epistre de Messire André Misogyne dans La Louenge des femmes, texte publié chez Tournes et que Labé connaît très probablement puisque ses Euvres semblent répondre à certaines propositions de ce recueil anonyme mais sans doute collectif). Autre utilisation ironique de la posture blasonnante par l’auteure, le sonnet XXI utilise un lexique plus proche de Rabelais que de la tradition pétrarquiste, vocabulaire trivial mais qui sert de pendant aux blasons masculins du temps :

‘ Quelle grandeur rend l’homme venerable ?’ ‘ Quelle grosseur ? Quel poil ? Quelle couleur ? 642

Dans ce sonnet où alternent en parfait équilibre rimes masculines et féminines, la Nature est mise en question dans son rapport à l’art, et le je lyrique semble faire là une critique de la posture pétrarquiste d’érotisation systématique du corps de l’autre, critique même de la poétisation du désir soudain devenu artificiel :

‘ Que tout le beau que lon pourroit choisir,’ ‘ Et que tout l’art qui ayde la Nature,’ ‘ Ne me sauroient acroitre mon desir. 643

Il ne faut pas céder à l’illusion romantique de la sincérité poétique, de l’authenticité « naturelle » des sentiments exprimés. Il n’est pas question de « naturalité » de l’écriture labéenne d’une « écriture du corps » dans les Euvres, ou encore d’« accent véritablement personnel » 644 . Il s’agit d’un véritable exercice de style pétrarquiste. Labé puise dans le réservoir topique renaissant, passe par les lieux communs obligatoires à qui veut pétrarquiser. La création n’est pas un jeu servile d’imitation mais une réappropriation des modèles. Bien que le pétrarquisme qui traverse les Euvres ait pu les pousser vers un modèle masculin où les femmes se retrouvent nécessairement en position d’objet, la subversion est induite par la persona lyrique féminine. Le canzoniere labéen ne perd jamais de vue la situation pétrarquiste conventionnelle du code masculin dominant. Le sonnet XXIII utilise les topoï les plus fréquents du pétrarquisme, motifs rebattus de la tresse dorée, des yeus comparés à des soleils 645 . Cantonner la production labéenne à celle de l’expression sensuelle d’un érotisme exalté, poésie du corps avant tout, permettait de la rappeler à sa « féminité », au rôle attendu dans la société pour les individus de son sexe. Enzo Giudici écrit ainsi que : « Louise (…) a été tout simplement une femme libre et indépendante, une créature passionnée et sincère qui s’offrit chaque fois qu’elle le voulut, sans pour cela devenir jamais prostituée, ni par vice ni encore moins par argent » 646 .

Si l’auteure accorde une large place à l’amour, c’est à la fois comme processus charnel et comme concept philosophique : « Amour, la vraye ame de tout l’univers » 647 . Le corps est présent dans les Euvres dans sa perspective renaissante, dans la reprise topique de la réflexion sur le corps et l’âme dans la philosophie de l’Amour. Giudici fait remarquer : « Esprit et corps, volupté et sentiment ne sont pas, chez Louise Labé, des éléments contraires, mais une seule chose : aucune opposition n’existant, les principes moraux, c’est-à-dire le critère du bien et du mal, s’identifient avec la réalité, et l’amour n’est plus seulement tout ce qui existe mais aussi tout ce qui est valable et qui constitue l’esprit de l’univers » 648 . Le monde de la Renaissance dans son ensemble n’est pas un monde d’oppositions et de dualisme tel que nous le connaissons. Il est perçu comme un tout, un macrocosme fait de microcosmes, où tout est lié, dans un complet continuum.

Autant de corps, donc, dans les Euvres de Louise Labé que dans les Amours de Ronsard, mais pas plus. Pourtant, Paul Ardouin relève l’ « impétuosité sensuelle » de l’auteure lyonnaise et cherche à n’attribuer qu’à sa « franchise » la « limpidité » de son style, même si l’on peut déplorer « les excès de la représentation érotique » contenus dans les Elégies et les Sonnets 649 . L’adjectif utilisé par Ardouin mérite d’être commenté et surtout de retrouver son sens premier. La représentation érotique dans les Euvres est signifiante, mais si l’on considère qu’il s’agit de la représentation d’Eros. Labé produit une écriture érotique dans le sens où elle compose une œuvre qui parle d’Amour, physiquement et spirituellement : elle écrit un Débat de Folie et d’Amour dont le dieu ailé est un des personnages principaux, puis trois Elégies et vingt-quatre Sonnets qui parlent d’amour. Le sonnet XVIII, sonnets des baisers, est un sonnet très important pour le recueil car il a servi à la critique biographique pour qualifier l’auteure de courtisane et à la critique essentialiste pour désigner les Euvres comme modèle d’ « écriture féminine ». Or, il s’agit d’un sonnet de tradition lyrique, à la manière de celle des blasons :

‘ Dis, Bouche, Bouche, en me baisant’ ‘ Ce que tu dis en te taisant… 650

et de la reprise de la tradition latine et néo-latine des basia, notamment de Catulle 651 , où la bouche sert de médiation entre le corps et l’esprit, entre le dedans et le dehors, entre le baiser et le chant. Le je lyrique des Elégies se plaçant sous le signe de Lesbos au vers 15 de la première pièce poétique des Euvres est déjà une réécriture de Catulle et des vers pour sa Lesbia 652 .

L’érotisme des Euvres n’est pas féminin. Il est renaissant et il est spécifiquement labéen parce qu’il participe de la construction d’un mythe personnel. Le nom même choisi par Labé pour publier ses Euvres y joue son rôle : le sonnet XVIII est celui de la « tradition érotique du baiser et de l’étreinte amoureuse » qu’on trouve aussi au sonnet XIII. « Si la tradition du basium participe à l’inspiration des sonnets, c’est peut-être pour des raisons en partie linguistiques, ou plus exactement onomastiques. Poète de la Renaissance, Louise Labé ne pouvait rester insensible aux évocations de son propre nom » 653 . Or, ce nom, c’est celui qui permet un rapprochement avec le latin « labium, la lèvre ; labia, les lèvres, appelaient, si l’on peut dire, une poésie labéenne du baiser » 654 . C’est sans doute ce dont vient attester l’ode latine des Escriz.

Notes
624.

Michèle LE DOEUFF, Le Sexe du savoir, op. cit., pp. 45 et 46 pour cette citation et les suivantes ; la citation de Gabrielle SUCHON est tirée de son Traité de la Morale et de la Politique, réédité malheureusement partiellement, Paris, Ed. Des Femmes, 1988.

625.

La Louenge des femmes, op. cit., p. 13.

626.

Ibid., p. 18.

627.

Louise LABÉ, Œuvres complètes, op. cit., p. 50.

628.

Cité par Bernard LEDWIGE, Sappho, Paris, Mercure de France, 1987, p. 18.

629.

François RIGOLOT, Louise Labé lyonnaise ou la Renaissance au féminin, op. cit., pp. 100 et 101.

630.

Louise LABÉ, Œuvres complètes, op. cit., p. 128.

631.

« Ils étaient tous deux comme le chèvrefeuille qui s’enroule autour du noisetier : quand il s’y est enlacé et qu’il entoure la tige, ils peuvent ainsi continuer à vivre longtemps. Mais si l’on veut ensuite les séparer, le noisetier a tôt fait de mourir, tout comme le chèvrefeuille » in MARIE DE FRANCE, Lais, traduction de Laurence HARF-LANCNER, Paris, Le Livre de Poche, 1990, p. 265.

632.

Louise LABÉ, Œuvres complètes, op. cit., p. 128.

633.

« Et vous verriez tous mes désirs réduits en cendre

Ou gisant lourdement assoupis, sauf un seul

Eveillé, enflammé, c’est de vous posséder… »

In Gaspara STAMPA, Poèmes, traduction et présentation de Paul BACHMANN, sonnet 153, op. cit., p. 80.

634.

Madeleine LAZARD, Louise Labé, op. cit., p. 121.

635.

Gaspara STAMPA, Poèmes, traduction et présentation de Paul BACHMANN, sonnet 153, op. cit., sonnet 241,p. 38.

636.

Françoise CHARPENTIER, Préface aux Œuvres poétiques de Louise LABÉ, op. cit., p. 10.

637.

Ibid.

638.

Ibid., Blason du Corps, p. 164.

639.

Ibid., Préface, p. 27. C’est nous qui soulignons.

640.

Louise LABÉ, Œuvres complètes, op. cit., p. 129.

641.

Olivier DU MAGNY, Les Souspirs, sonnet 55, reproduit par François RIGOLOT dans son édition des Œuvres complètes de Louise LABÉ, op. cit., p. 228.

642.

Louise LABÉ, Œuvres complètes, op. cit., p. 132.

643.

Ibid., p. 133.

644.

Françoise CHARPENTIER, Préface aux Œuvres poétiques de Louise LABÉ, op. cit., p. 28.

645.

Louise LABÉ, Œuvres complètes, op. cit., p. 134.

646.

Ibid., p. 33. Nous soulignons.

647.

Ibid., p. 65.

648.

Ibid., p. 55.

649.

Paul ARDOUIN, Maurice Scève, Pernette du Guillet, Louise Labé : l’amour à Lyon au temps de la Renaissance, op. cit., p. 123.

650.

Louise LABÉ, Œuvres poétiques, édition Françoise CHARPENTIER, Blason de la Bouche, attribué à Victor Brodeau, op. cit., p. 143.

651.

« Donne-moi mille baisers, puis cent, puis mille autres, puis une seconde fois cent, puis encore mille autres, puis cent. Et puis, après en avoir additionné beaucoup de milliers, nous embrouillerons le compte si bien que nous ne le sachions plus et qu’un envieux ne puisse nous porter malheur, en apprenant qu’il s’est donné tant de baisers » in CATULLE, Poésies, édition et traduction de Georges LAFAYE, Paris, Les Belles Lettres, 1992, pp. 4 et 5.

652.

Ibid.

653.

Louise LABÉ, Œuvres complètes, Préface, op. cit., p. 25.

654.

Ibid.