Pour construire un référentiel géographique adapté

Dans le cadre de l’élaboration du diagnostic urbain visant l’analyse des disparités spatiales de la qualité de vie quotidienne du territoire lyonnais, ce travail de recherche doit trouver une territorialisation spécifique des critères de qualité de vie. L’enjeu est de construire un nouveau système de représentation géographique capable de s’extraire des contraintes des découpages territoriaux existants jugés inadaptés à la problématique de la proximité. L’identification du référentiel d’analyse de la qualité de vie urbaine doit répondre à la complexité de cette notion. La qualité de vie implique en effet la délimitation d’un espace restreint à l’image du cadre de vie quotidien, du territoire connu et pratiqué par l’homme-habitant. La géographie de la qualité de vie doit également être capable de restituer la diversité des thèmes abordés. Conformément à la construction de l’objet de recherche qui s’appuie sur l’individu lui-même et la prise en compte de ses représentations, l’approche géographique se doit de conforter la place de l’habitant dans le mode de représentation des disparités spatiales qu’elle se propose de mener. Sans oublier les mobilités individuelles, les phénomènes de multi-appartenance, ni les logiques de complémentarité des territoires, il nous faut tendre vers la construction d’un territoire particulier permettant une appréciation optimisée de la qualité de vie quotidienne. La territorialisation de cette nouvelle méthode d’évaluation de la qualité de vie quotidienne est rendue possible par l’évolution des outils de l’analyse spatiale.