2. Construction d’un projet d’analyse et de mesure de la qualité de vie

Comme nous l’avons évoqué, la démarche choisie n’a pas, pour point de départ, une connaissance préalablement définie de la qualité de vie. Il ne s’agit pas de s’inscrire dans l’une ou l’autre des approches possibles de la qualité de vie, qu’elle soit objective ou subjective, et de suivre les directives méthodologiques imposées par les démarches elles-mêmes. Notre volonté est davantage de tendre vers l’édification progressive d’une notion appliquée et applicable de la qualité de vie. Cette démarche implique des modifications de réflexion et de travail. Cela suppose d’abandonner un certain nombre de réflexes qui structurent généralement les modes de pensée et d’analyse. Qu’il s’agisse de la définition de cette notion, de sa mise en cohérence ou de l’élaboration d’un système de mesure, il faut accepter le jeu du tâtonnement au détriment de la clairvoyance et par là même accepter de se priver « d’a priori » en faveur d’une construction progressive.