La considération des représentations subjectives et des perceptions, visant à identifier les besoins des citadins en terme de qualité de vie, permet de donner corps à cette notion. L’objet de recherche n’est pas préalablement définit mais se construit de manière progressive grâce à la compréhension des phénomènes subjectifs. Il convient ainsi d’accepter l’ampleur de la démarche et le risque qu’elle suppose. Il faut également consentir à l’utilisation d’une connaissance non immédiate et admettre le caractère contextuel de celle-ci. Comme l’explique H. PUTNAM, il n’a y a pas de « relation unique entre le mot et la chose désignée » 55 , ni de rapport immuable entre l’homme et son environnement. Cette acceptation prend tout son sens dans la mesure où cette recherche se propose d’aborder la notion de qualité de vie et de construire sa définition en se basant non pas sur des consentements scientifiques mais sur des perceptions subjectives et individuelles.
PUTNAM H., 1990, Représentation et réalité. Traduit de l’anglais par ENGEL-TIERCELIN, Paris, Editions Gallimard, 224 pages.