1. Contraintes préalables d’arbitrage et synthèse perceptuelle

Il semble incontestable que l’ensemble des perceptions de la qualité de vie mobilisé ne peut, dans son intégralité, nourrir le diagnostic urbain. L’exercice de la mesure de la qualité de vie quotidienne nécessite ainsi la transformation, la simplification voire même l’abandon de connaissances. La construction de ces critères d’évaluation ne peut se faire sans une part d’interprétation. Il convient simplement que celle-ci soit cadrée, justifiée et explicitée. Par conséquent, les choix qui guident la traduction quantitative de la perception doivent s’inscrire dans le respect de règles clairement énoncées et doivent répondre à des contraintes d’ordre méthodologique, statistique et géographique de taille. Il convient ainsi d’exposer les exigences nécessaires à la construction de critères de mesure et d’énoncer les axes consensuels d’évaluation de la qualité de vie quotidienne sur lesquels elle s’appuie.