La question des déplacements et en particulier celle concernant les déplacements collectifs reste une préoccupation majeure. Ancrés à la fois au sein des politiques publiques en vue d’une gestion urbaine durable ou des exigences citadines pour organiser au mieux leur mobilité, les transports collectifs sont des enjeux d’aménagement et d’usage. La vie quotidienne du citadin suppose des déplacements récurrents pour des raisons diverses. Certes les migrations pendulaires se multiplient 113 , mais les occasions de se déplacer ne se limitent pas à la seule motivation de se rendre sur son lieu de travail. Les déplacements liés à la scolarisation touchent par exemple de nombreux jeunes citadins. Bien que les écoles soient souvent proches du domicile, les collèges et les lycées sont des structures vers lesquelles convergent des effectifs venant souvent de distances très variables. Les déplacements sont également motivés par des activités plus occasionnelles. Les achats, la vie associative, la pratique sportive, la participation à un culte, les loisirs incluant les visites familiales et amicales, la fréquentation des stades, des spectacles, des musées, des cinémas, des espaces verts et de loisirs sont autant de sources de déplacements qui peuvent trouver satisfaction dans l’usage des transports en commun.
La qualité du quotidien semble ainsi dépendre des capacités de transports collectifs offertes au plus grand nombre. Les potentialités du réseau de transports en commun de la ville de Lyon sont aujourd’hui importantes. Le maillage du réseau s’appuie en effet sur une centaine de lignes de bus et trolleybus, quatre lignes de métro, deux funiculaires et deux lignes de tramway. La qualité du service dépend bien évidemment du niveau d’équipement qui détermine la couverture du réseau mais elle résulte également des conditions de confort des usagers, des capacités de transports, de la diversité modale du réseau ou de l’amplitude horaire des lignes. Pour mener à bien l’évaluation de la qualité de vie quotidienne des lyonnais au travers des disponibilités du réseau de transports en commun, il convient ainsi d’apprécier au mieux le niveau de desserte et la qualité des services proposés.
Par exemple, pour la commune de Lyon, 114 121 actifs ayant un emploi habitent et travaillent sur la commune alors que 138 499 emplois sont occupés par des personnes ne résidants pas sur la commune. (Source : INSEE, Recensement de la population, Exploitation principale, 1999.)