1.2. Construction du jeu de données

La mise à disposition de cette base de données a été un atout considérable mais cette source d’information n’a pu être utilisée en état. Préalablement aux traitements de l’information, celle-ci a du être épurée. Les stations techniques du métro, les points de maintenance, les stations de main-d’œuvre et l’ensemble des stations dites « non commerciales », c’est-à-dire non vouées à l’accueil des passagers, ont été extraits de la base afin de ne conserver que les lignes, les arrêts et les stations dédiés aux trafics de voyageurs. Nous avons ainsi repris la localisation de l’ensemble des arrêts de bus, des stations de métro et de tramway commerciaux ainsi que le goéréférencement du tracé des lignes de transport. Pour caractériser au mieux la réalité du territoire, les réseaux ont été à la fois considérés au travers des lignes aller et retour et de l’ensemble des arrêts qui leur correspondent. Nous obtenons ainsi pour l’ensemble de la ville de Lyon, une base de données localisée de 2 463 arrêts et stations et de 120 lignes (aller/retour) de transports tout modes confondus.

Afin d’optimiser notre étude et d’interpréter au mieux les caractéristiques de l’offre proposée, nous n’avons pas voulu nous limiter à la simple localisation du réseau. Certes la connaissance du niveau d’équipement est essentielle mais non suffisante. Pour approfondir notre démarche, nous avons ainsi cherché à apprécier la qualité de la desserte. Pour ce faire, nous avons renseigné chacune des lignes de transport du réseau par des connaissances complémentaires, à savoir :

L’ensemble de ces éclairages vient donc enrichir une base de données déjà précise et précieuse pour l’analyse multimodale des transports publics urbains.