3. De la notion de gravité à la notion de dangerosité, vers une représentation optimale de l’accidentologie du territoire lyonnais

La qualité de vie quotidienne dépend ainsi de l’exposition de la population au risque de la route. L’enjeu est alors de classer les sites urbains potentiellement dangereux et par là même de hiérarchiser la qualité des cadres de vie lyonnais compte tenu de l’importance et de la gravité des faits accidentogènes. Pour cerner au mieux cette dimension, nous avons réalisé un jeu important de sept représentations cartographiques.

Les premiers résultats restituent une approche par dénombrement des faits accidentogènes. Les quatre premières cartes présentent à la fois la répartition spatiale des accidents et la densité des accidentés au voisinage des bâtiments. Cette démarche permet de quantifier l’ampleur du phénomène et de localiser les secteurs particulièrement accidentogènes de la ville de Lyon.

Les deux cartes suivantes abordent l’impact des accidents les plus graves et proposent de caractériser les bâtiments lyonnais en fonction de l’indice de gravité des accidents de la route déplorés au sein de leur unité de voisinage.

La dernière représentation cartographique propose, par le biais de l’indicateur de dangerosité, une analyse plus synthétique de l’accidentologie capable de mettre en évidence les disparités spatiales de la « sûreté » des territoires de la ville de Lyon.