3.2. Localisation des accidents les plus graves : hiérarchisation de la gravité des accidentés de la route

Cette deuxième exploitation opère un tournant dans l’analyse de l’accidentologie. L’enjeu n’est plus de localiser les accidents, ni d’évaluer la répartition spatiale des accidentés de la route mais bien d’aborder la notion de gravité des accidents. Il s’agit par conséquent d’abandonner l’approche par le dénombrement et la densité au profit d’une réflexion sur l’impact des accidents les plus graves. Les représentations cartographiques présentées ci-après se proposent ainsi de caractériser les bâtiments de la ville de Lyon en fonction de la gravité des accidents de la route. La spatialisation de l’indice de gravité des accidents, en considérant les blessés graves et les tués déplorés au sein de chaque unité de voisinage, permet par conséquent d’estimer les conséquences humaines de l’insécurité routière. Deux cartes ont ainsi été élaborées. La première présente les caractéristiques de l’indice de gravité de l’ensemble des accidents de la circulation déplorés sur le territoire lyonnais. La seconde, axée exclusivement sur l’analyse de la sécurité des piétons, localise l’indice de gravité des accidents impliquant des piétons.