2.1. Analyse spatiale

La phase d’analyse spatiale des disparités commerciales consiste à interpréter l’impact du facteur « commerce de proximité » constitué comme décrit plus haut sur l’ensemble du territoire définit par le référentiel bâti et son unité de voisinage.

Le nombre de commerces et leur diversité font implicitement référence aux notions de proximité et d’accessibilité. Il convient donc de déterminer la distance de voisinage pertinente pour ce thème spécifique du commerce. Comme nous l’avons précédemment expliqué au cours de la seconde partie (Chapitre II, partie 3.1.), la distance de l’unité de voisinage a été déterminée de manière à exclure tout autre mode de déplacement que le mode piéton. Cette distance a été fixée à 100 mètres. En deçà de 100 mètres, et dans une limite de temps de 3 à 5 minutes, le déplacement à pied est quasi-systématique123. Cette distance correspond ainsi à des déplacements répondant à des pratiques quotidiennes auxquelles doit répondre le commerce de proximité.

Il convient de signaler que nous n’avons pas limité le traitement de l’information au simple périmètre de la ville de Lyon. Les pratiques commerciales et les comportements d’achat ne s’accommodent guère des délimitations administratives. Les établissements situés à l’extérieur de la commune ont ainsi été inclus à l’analyse afin de tenir compte de la continuité du tissu urbain au-delà des limites communales. L’analyse spatiale utilise donc le référentiel bâti et une unité de voisinage de 100 mètres autour de chaque bâtiment de la ville de Lyon et de ceux des franges de la commune (zone tampon de 100 mètres).

Notes
123.

DIDIER N., TROCHE J-P., 2001, Les cahiers de l’aménagement urbain. Eléments pour une meilleure gestion des déplacements dans les opérations d’aménagement. Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, 133 pages.