2.4. Limites de l’approche

Cette exploitation permet de calculer le « bruit moyen » qui ne peut prétendre à aucune réalité physique. Cette modélisation ne tient pas compte des variations d’amplitudes qui peuvent parfois être importantes. En milieu ouvert, la propagation du son est déterminée par la nature du sol, les qualités acoustiques de l’air dans lequel il se propage (vent, température), la présence d’obstacles qui sont autant d’éléments qui n’ont pu être intégrés à l’exploitation. Par ailleurs, l’impact de la morphologie urbaine a été fortement simplifiée et leur qualité intrinsèque complètement évincées (mode d’insonorisation, qualité des matériaux de construction, …). Il n’a en effet pas été possible d’étudier les qualités acoustiques des bâtiments et notamment leur isolation (doubles vitrages, cloisons…). Ces données n’existent pas et il n’est pas possible de les extrapoler à partir des dates de construction ou de réhabilitation. La carte produite donne donc une image du bruit en façade et non du bruit à l’intérieur du logement.

Enfin, l’exposition au bruit telle qu’elle a été modélisée ici n’est qu’une image partielle de la perception de la pollution sonore dans son ensemble. Il convient donc d’être extrêmement prudent quant à l’usage des résultats produits. Ils devront donc être interprétés avec précaution. La diffusion de ces résultats doit par conséquent être particulièrement bien maîtrisée afin de ne pas courir le risque d’une interprétation inadaptée à la méthode qui a permis de les obtenir.