3. Construction d’un indicateur de la pollution d’origine routière et traitement de l’information

La modélisation que nous avons menée donne une estimation des concentrations moyennes annuelles obtenues sous l’effet de la circulation routière dans la ville de Lyon pour trois polluants que sont le dioxyde d’azote, les particules en suspension et le benzène. À partir de ces résultats, l’objectif est de retenir un indicateur unique de la pollution atmosphérique dans le but d’attribuer à chaque bâti un niveau de qualité de vie du point de vue de la pollution atmosphérique. Il convient de préciser qu’il n’existe pas à l’heure actuelle d’indicateur unique de la pollution atmosphérique. La diversité des émetteurs, la multiplicité des polluants, l’immense variété de leurs effets et la variabilité extrême des niveaux de concentrations dans le temps et l’espace rendent en effet très délicate la construction d’un indicateur unique. Il convient pourtant de choisir le bon traceur de la pollution d’origine routière.