3.1.1. Les écoles maternelles

La carte IV.26. présente la répartition des écoles maternelles lyonnaises. Globalement, l’analyse de leur distribution montre que l’espace lyonnais est largement couvert. Le maillage du réseau des écoles maternelles reste dense. Cette catégorie d’établissement doit, par obligation réglementaire, se trouver à proximité du lieu de résidence de leurs élèves ce qui explique leur relative équipartition sur le territoire. La majorité des bâtiments de la ville de Lyon ont ainsi accès à une école maternelle.

L’étude plus précise de la structure de l’offre préélémentaire permet d’affiner l’analyse de l’accès de proximité aux écoles maternelles. Celle-ci met tout d’abord en évidence des bâtiments bénéficiant d’une situation privilégiée leur donnant accès à plusieurs établissements scolaires. Les bâtiments situés dans l’aire de recrutement de multiples structures d’enseignement sont cependant peu nombreux. La possibilité de choisir son établissement n’est offerte qu’à une minorité. Les bâtiments situés dans le secteur de Saint-Rambert, de la Sauvegarde et du Château (9ème arrondissement), les secteurs à l’est de Champvert et du Point du Jour (5ème arrondissement), ceux proches de la place Picard à la Croix-Rousse (4ème arrondissement), un nombre réduit de bâtiments proches de Gerland (7ème arrondissement) et ceux dans le secteur de Mermoz de part et d’autre de l’avenue Jean Mermoz (8ème arrondissement) ont ainsi accès à deux écoles maternelles. Le secteur de la Duchère (9ème arrondissement) s’impose enfin comme un secteur particulièrement favorisé : les bâtiments bénéficient ainsi d’un accès à trois voire même quatre écoles maternelles. Cette densité scolaire reste néanmoins une offre exceptionnelle.

La distribution géographique des écoles maternelles montre l’existence d’un tissu interstitiel exclu de l’offre scolaire préélémentaire. Ce phénomène concerne néanmoins plus de 44% des bâtiments de la ville de Lyon. Il convient de plus de préciser que l’importance de cette trame urbaine discontinue croit en s’éloignant du centre. Pour la Presqu’île et le centre de la rive gauche, l’éloignement à l’offre scolaire reste marginal mais le nombre de bâtiments concernés par cette pénurie d’établissement augmente en périphérie de la commune.

Finalement, l’emprise géographique des écoles maternelles est un élément quelque peu discriminant qui conditionne la qualité des espaces de vie quotidiens. La répartition de ce réseau scolaire entraîne par conséquent des disparités spatiales quant à la proximité de l’offre d’enseignement maternel.

Carte IV-26 : les écoles maternelles au voisinage des bâtiments
Carte IV-26 : les écoles maternelles au voisinage des bâtiments