3.1.2. Les écoles primaires

La carte IV.27. présente la répartition spatiale des établissements d’enseignement élémentaire. L’emprise de ces équipements couvre une large part du territoire lyonnais. La majorité des bâtiments ont ainsi accès à une école primaire. Globalement, cette représentation cartographique du réseau scolaire élémentaire fait état d’une structuration plus hétérogène. Les disparités spatiales sont, par deux aspects, plus importantes pour les écoles primaires qu’elles ne le sont pour les écoles maternelles.

Les territoires privilégiés par une offre multiple d’établissements sont tout d’abord plus nombreux. Au total, neuf secteurs de la ville de Lyon ont ainsi le choix entre deux écoles primaires. Il s’agit :

• du secteur de Saint-Rambert (9ème arrondissement) ;
• du secteur de Saint-Just (5ème arrondissement) ;
• du secteur au nord du boulevard de la Croix-Rousse (4ème arrondissement) ;
• des bâtiments proches de la place Camille Flammarion de part et d’autre de la rue Hénon (4ème arrondissement) ;
• du large secteur entre la rue Duquesne et le cours Franklin Roosevelt (6ème arrondissement) ;
• des bâtiments répartis entre l’avenue Jean Jaurès et la rue Garibaldi au sud de la place Saint-Louis (7ème arrondissement) ;
• du secteur du Grand Trou situé autour de la place Belleville (8ème arrondissement) ;
• de la zone limitée par l’avenue du Général Frère et l’avenue Jean Mermoz (8ème arrondissement) ;
• et du secteur plus retreint de Monplaisir-Lumière au nord de la place Ambroise Courtois (limite entre les 3ème et 8ème arrondissements).

L’ensemble de ces bâtiments bénéficie par conséquent d’une distribution avantageuse des équipements scolaires. Dans le même ordre d’idée, nous distinguons également la spécificité du vaste territoire regroupant les secteurs de la Sauvegarde, de la Duchère, du Château et de Balmont (situés dans le 9ème arrondissement). Ces bâtiments profitent ainsi d’une localisation géographique favorable leur donnant accès à deux voire trois écoles primaires.

À l’inverse, l’inégale répartition des établissements occasionne une disparité de l’accès à l’offre scolaire. En effet, près de la moitié des bâtiments de la ville de Lyon sont ainsi situés à moins de 300 mètres d’une école primaire.