2.1. Analyse spatiale

Compte tenu des spécificités des critères d’étude et de la nature surfacique de la donnée, l’analyse spatiale a du être adaptée. Dans une première phase, il s’agit de construire la zone d’influence de chaque parc. Cette aire d’attraction correspond à une zone tampon dont le rayon dépend de la superficie du parc : 100 mètres pour les parcs de moins de 1 ha, 500 mètres pour les parcs de moins de 10 ha et 1000 mètres pour les parcs de plus de 10 ha. Afin de hiérarchiser au mieux l’attraction des espaces verts, cette zone d’influence est décomposée en bandes concentriques correspondant aux différentes valeurs de l’indice d’attraction :

  • les parcs de moins de 1 ha n’ont qu’une bande de 100 mètres dont la valeur d’attraction est de 1 ;
  • les parcs de moins de 10 ha ont deux bandes : la première d’un rayon de 400 mètres et dont la valeur est 2, puis une bande de 100 mètres dont la valeur est de 1 ;
  • les parcs de plus de 10 ha ont une bande de 500 mètres dont la valeur est 3, puis une bande de 400 mètres dont la valeur est de 2 et enfin une bande de 100 mètres dont la valeur est 1.

Dans une seconde phase, l’ensemble des zones d’attraction est renseigné en fonction des activités disponibles dans l’espace vert (présence ou absence de chacune des quatre activités).

Ces deux jeux de polygones centrés sur les espaces verts constituent ainsi la donnée source du diagnostic. L’analyse spatiale consiste alors à renseigner chaque unité bâtie du système de référence en fonction des indicateurs construits.

Figure IV.22. Exemple du traitement spatial des aires d’attraction
Figure IV.22. Exemple du traitement spatial des aires d’attraction

© BARBARINO-SAULNIER Natalia, 2004.

La figure ci-dessus illustre l’emboîtement des différentes aires d’attraction et l’attribution des valeurs d’attractivité en lien avec la superficie des espaces verts présents sur le territoire.

L’analyse de la disponibilité et de la qualité des espaces verts s’appuie bien évidement sur l’ensemble des entités publiques de la ville de Lyon mais intègre également les espaces limitrophes de la commune. Cette élargissement de l‘analyse spatiale permet ainsi de ne pas contenir la problématique des espaces verts au sein des limites administratives mais rend compte au contraire de l’offre complète de proximité.