2.2. Traitement de l’information

Le traitement de l’information se base sur la construction d’indicateurs simples relatant l’attractivité des espaces verts et la diversité des activités qu’ils proposent. À cela s’ajoute l’élaboration d’un indicateur de synthèse.

L’indice d’attractivité est cumulatif. Comme le montre l’exemple présenté ci-après, si le bâti est simultanément positionné dans une bande située entre 500 et 900 mètres d’un parc de plus de 10 ha et dans une bande de 100 mètres d’un espace vert de moins de 1 ha, la valeur totale d’attractivité est de 3.

Figure IV.23. Exemple d’attribution de l’indice d’attractivité

L’indice de diversité des activités est limité par le nombre total d’activités différentes disponibles : il ne dépasse donc pas 4, quel que soit le nombre de parcs à proximité.

Figure IV.24. Exemple d’attribution de l’indice de diversité des usages

Dans ce cas, le bâtiment est situé à l’intersection de deux zones d’influence : pour la première, le parc comporte deux activités différentes (promenade et ludoparc), pour la seconde, le parc n’en comporte qu’une (promenade). Le total des activités à la fois disponibles et différentes est donc de 2 : promenade et ludoparc.

Afin d’attribuer un poids différencié en fonction de la position du bâti par rapport aux différentes aires d’attraction et en fonction du champ possible des usages, un indicateur de synthèse combine à la fois l’attractivité des espaces verts et les activités disponibles en leur sein. Le calcul de cet indice de synthèse se fait individuellement pour chaque unité du référentiel par le produit de l’indice d’attractivité et de l’indice de diversité des activités.

Figure IV.25. Exemple de construction de l’indice de synthèse - Phase 1 : Indice d’attractivité

L’exemple proposé ci-dessus, présente le cas de trois bâtiments distincts. Le plus à gauche se trouve uniquement dans l’aire d’attractivité d’un parc de moins de 1 ha, sa valeur d’attractivité est donc de 1. Le bâtiment en position centrale bénéficie à la fois de l’attractivité du parc de moins de 1 ha et de l’indice 1 d’attractivité du parc de plus de 1 à 10 ha. La valeur d’attractivité attribuée au bâtiment correspond ainsi au cumul des indices, soit une valeur de 2. Sur le même principe de cumul, le bâtiment le plus à droite bénéficie d’une valeur d’attractivité de 3 (indice 1 d’attractivité lié à la présence du parc de moins de 1 ha + indice 2 lié à la présence du parc de 1 à 10 ha).

Figure IV.26. Exemple de construction de l’indice de synthèse - Phase 2 : Indice de diversité des usages

Reprenant la même configuration géographique, il s’agit de présenter la construction de l’indice de diversité des usages. Le bâtiment de gauche est concerné par le seul usage disponible au sein du parc de moins de 1 ha, l’indice de diversité est donc de 1. Les deux autres bâtiments, localisés sur les aires d’attractivité des deux parcs, bénéficient par conséquent d’un indice de diversité de 2 (promenade et ludoparc).

Figure IV.27. Exemple de construction de l’indice de synthèse -Phase 3 : Attribution de l’indice composite

La troisième phase de la construction de cet indice de synthèse permet alors de mettre en relief la disparité de la disponibilité des espaces verts. Le bâtiment le plus à gauche connaît la situation la plus défavorisée. Son indice de synthèse est le suivant : indice 1 d’attractivité X indice 1 de diversité des usages = 1.

Le second bâtiment affiche une situation intermédiaire. Son indice de synthèse est le suivant : indice 2 d’attractivité X indice 2 de diversité des usages = 4.

Le bâtiment de droite affiche une situation nettement plus favorable. Son indice de synthèse est le suivant : indice 3 d’attractivité X indice 2 de diversité des usages = 6.