1. La difficile problématique de la taille du logement

L’approche subjective de la qualité de vie quotidienne a fait apparaître une focalisation forte sur la taille du logement : cette notion de taille est en elle-même complexe et déterminée par son contexte socio-économique. En effet, la surface au sol d’un logement n’est facteur de qualité de vie que si elle est modulée par un coût acceptable et un agencement intérieur (nombre de pièces) compatible avec les besoins familiaux. La qualité de vie apparaît donc à l’équilibre entre ces trois variables. Par exemple, un couple avec deux enfants n’aura que faire d’un appartement de deux pièces de 120 m² au loyer très élevé. Par contre un appartement de trois pièces et de 90 m² au loyer abordable satisfera mieux ses besoins. Enfin un trois pièces de 120 m² au loyer toujours abordable améliorera sensiblement la qualité de vie de cette famille.

Seulement, les sources de données disponibles ne nous permettent pas de mener une analyse aussi fine et transversale de la taille des logements. Il s’agit donc, à partir des informations accessibles, d’adapter au mieux cette problématique de la taille des résidences principales pour restituer une analyse objective du parc de logements lyonnais.