1.2. Construction du jeu de données

Cette approche vient à considérer simultanément la surface et l’agencement du logement, en dehors des considérations économiques. Dès lors, l’approche n’est plus strictement quantitative (de type compte, densité), ce qui rend spécifique ce thème dans le contexte de l’analyse globale que nous menons. L’étude de la distribution dans l’espace de ces deux critères implique une approche qualitative multivariée. Bien qu’une corrélation triviale existe à priori entre la superficie et le nombre de pièces des logements, l’objectif de cette analyse est à la fois :

• de repérer dans l’espace, les variations quantitatives des caractéristiques des habitations par rapport à leurs superficies et aux nombres de pièces qui les composent ;
• de repérer les zones et les situations qui s’écartent de cette loi de corrélation : les zones caractérisées par de grands logements à peu de pièces ou à l’inverse des logements relativement petits par rapport au nombre de pièces.

Dans ce cas particulier de l’analyse de la taille des logements, nous ne pouvons pas parler d’indicateur purement quantitatif mais d’une zonation de l’espace urbain basée sur une typologie des combinaisons « superficies/nombre de pièces ». Il émerge de cette analyse l’hypothèse qu’une appréciation de la taille des logements permette d’évaluer la qualité de vie des habitants à travers les critères qu’ils ont jugés déterminants.