3.1.4. Cartographie de l’ensemble des faits recensés par la Police Municipale

La carte IV.43. localisant les lieux de commission de l’ensemble des faits constatés et déclarés par la Police Municipale met en évidence une réelle concentration de l’activité délictueuse en centre ville. Les secteurs à la fois riches, dynamiques, attractifs et polarisants de l’hypercentre et son extension au-delà de la Saône sur le secteur de Saint-Jean se distinguent tout particulièrement avec plus de 50 faits enregistrés. C’est donc sur ces territoires, essentiellement piétonniers, que la délinquance sévit et que l’insécurité constatée est la plus significative.

Quatre foyers se distinguent ensuite de façon plus relative :

• le secteur Gabriel Péri/Grande rue de la Guillotière (entre les 3ème et 7ème arrondissements) ;
• le secteur au sud de la place Guichard (3ème arrondissement) ;
• le centre de Vaise autour de la place Ferber et son extension essentiellement à l’ouest dans le prolongement de la rue du Souvenir (9ème arrondissement) ;
• et enfin le secteur Perrache/Carnot/Ampère réparti de la gare à la Place Ampère proche du secteur piétonnier de la rue Victor Hugo (2ème arrondissement).

L’ensemble de ces territoires affiche ainsi une activité délictueuse non négligeable puisqu’ils concentrent entre 10 et 50 faits avérés. Il convient de préciser que les deux secteurs de la rive gauche s’avèrent sensiblement plus exposés dans la mesure où certains bâtiments font état de plus de 50 faits constatés.

Globalement, la rive gauche est sensiblement plus touchée par la réalité des faits délictueux puisque la très grande majorité, pour ne pas dire la totalité des bâtiments, ont constaté dans leur voisinage entre 1 et 10 délits en deux ans. Le centre commercial de la Part-Dieu, le secteur proche de la mairie du 6ème arrondissement ainsi que les abords du Lycée du Parc accusent même une concentration de 10 à 25 faits.

Se distinguent ensuite le secteur de Gerland (7ème arrondissement), quelques bâtiments isolés de Mermoz, entre l’avenue Jean Mermoz et le boulevard Pinel (8ème arrondissement) ainsi que les secteurs de la Sauvegarde et de la Duchère (9ème arrondissement). Le reste du territoire lyonnais et principalement sa périphérie semblent ainsi plus préservés de l’activité délictueuse qui se cristallise plus volontiers sur les territoires attractifs et polarisants des centres urbains.