1. Des disparités spatiales aux disparités sociales de la qualité de vie des lyonnais : combien sont-ils à bénéficier d’un cadre de vie de qualité ?

Analyser la qualité de vie, discuter de la qualité des cadres de vie, se proposer d’évaluer cette qualité de vie quotidienne et d’en discuter les disparités spatiales constituent, pour le géographe, une recherche juste et louable. Une question se pose alors : « il s’agit de la qualité de la vie de qui ? ». L’analyse géographique a préalablement été valorisée par la prise en compte du caractère habité ou non habité de l’ensemble des bâtiments de la ville de Lyon. Certes, comme nous l’avons montré, le diagnostic urbain est amélioré par l’analyse des stricts territoires habités, mais l’analyse de la qualité de vie des habitants doit être un axe de développement privilégié. Pour nous engager dans cette voie, il devient nécessaire de ne pas uniquement examiner le territoire mais de considérer l’homme au sein de son environnement. Pour enrichir l’analyse spatiale, il est alors essentiel de lier la structure urbaine du territoire à sa structure sociale. Afin d’approfondir notre démarche d’évaluation de la qualité de vie quotidienne, nous proposons ainsi de reconsidérer l’ensemble des diagnostics thématiques précédemment menés à travers la dimension démographique de l’espace lyonnais.