1.1. Méthode simple de classement des cadres de vie lyonnais

La méthode utilisée ici demeure relativement élémentaire. Elle s’appuie sur l’ensemble des approches thématiques de la mesure de la qualité de vie. Chacun des thèmes abordés a fait l’objet d’une première phase d’analyse quantitative décrivant au mieux l’ampleur du phénomène, suivie d’une seconde phase plus qualitative. Celle-ci permet de qualifier le territoire de la ville de Lyon en fonction du phénomène étudié. Initialement produits sous une forme identique, les résultats de ces exploitations sont présentés pour chacun des critères en cinq classes hiérarchisant les unités de voisinage en fonction de leurs qualités. Il est important de rappeler qu’afin d’améliorer la restitution cartographique de l’information et d’optimiser son analyse, les critères sont uniquement représentés sur les bâtiments habités de la ville de Lyon. Le bâtiment habité et son unité de voisinage en tant qu’échelle cohérente et systématique de représentation constituent ainsi le nécessaire point d’ancrage de l’approche transversale de la qualité de vie. Cette systématicité de la procédure d’analyse permet d’obtenir, pour chaque thème, des données compatibles entre elles. Partant de ce système de référence commun, l’exercice a consisté à reprendre l’ensemble des diagnostics thématiques afin d’en construire la synthèse. Celle-ci s’établit de manière simple. Nous avons attribué une « note » à chacune des cinq classes hiérarchisant la qualité des différents cadres de vie. Cette note est fonction des potentialités et des carences du territoire et est affectée de la manière suivante.

Figure V.1. Approche cumulative : grille d’affectation des notes
Figure V.1. Approche cumulative : grille d’affectation des notes

Cette hiérarchisation permet alors, sans pondération des critères, d’attribuer une note à chacun des bâtiments habités en fonction du thème considéré. La démarche consiste ensuite à faire la synthèse des différents critères abordés. Il convient néanmoins de préciser que les critères traités par la quatrième partie n’ont pas tous été intégrés à cette exploitation. Le thème de la sécurité, compte tenu des limites précédemment évoquées - inhérentes au traitement partiel de l’information - a été exclu de ce classement. Cette approche cumulative se base ainsi sur les neuf critères jugés nécessaires à la mesure de la qualité de vie, à savoir : la disponibilité du réseau de transports en commun, l’accidentologie, les potentialités commerciales, la qualité des environnements sonores, la qualité de l’air, la propreté des rues, la ressource éducative, la disponibilité des espaces verts et la taille des logements. Malgré ces limites, cette expérimentation par simple cumul des potentialités produit des résultats qui présentent un certain intérêt.