2. Un outil potentiel de mise en réseau et de dynamisme partenarial

Cette recherche méthodologique d’évaluation de la qualité de vie intra-urbaine a eu des « effets collatéraux » bénéfiques. Au-delà de la formalisation de résultats probants, cette démarche a participé, sans initialement s’en rendre compte, à la mobilisation de professionnels qui n’avaient auparavant pas eu l’occasion de se côtoyer. Cette nécessité d’organiser le partage de la connaissance a eu deux origines bien distinctes. La première est d’ordre méthodologique. Il s’agit d’une polarisation axée sur les principes mêmes de la méthode d’évaluation de la qualité de vie et l’originalité de son expression géographique. La seconde est plus technique. Cette problématique de la qualité de vie et son évaluation ont ainsi permis d’associer des techniciens, des spécialistes thématiques, des pourvoyeurs de données intéressés par la démarche et favorables au partage des connaissances et des savoirs-faire. Cette étude a ainsi montré sa capacité à fédérer puis animer un réseau d’acteurs à la fois scientifiques et professionnels. Notion plurielle, la qualité de vie a suscité un vif intérêt et s’impose par conséquent comme la source d’un dynamisme partenarial à la fois multiple et nécessaire.