3. De l’observation à l’action : les usages différenciés d’un outil polyvalent

Il convient à présent de s’interroger sur les usages et les finalités d’une telle démarche. Cette méthode, au-delà des différents diagnostics thématiques qu’elle élabore, peut être réappropriée par des instances à la fois technique et politique. Au-delà de la mesure de la qualité de vie, il convient d’envisager les perspectives d’adaptation d’un tel instrument de mesure. La vocation de ce lourd investissement est sans équivoque. Il convient d’envisager le passage de l’observation à l’action où comment l’outil de diagnostic peut-il se mettre au service des sphères décisionnelles et interventionnistes ? Cette méthode d’évaluation doit par conséquent être considérée comme un outil potentiel pouvant servir différentes causes et être vouée à des cibles multiples. De l’outil d’aide à la décision, à l’outil d’évaluation en passant par l’instrument de communication, cette approche de la qualité de vie quotidienne doit pouvoir accompagner et guider les décisions techniques et politiques. Pour cela, elle doit être capable de se mettre au service des politiques publiques. L’opérationnalité de la démarche ne vaut que si les applications directes ou indirectes existent. Afin de discuter de ces champs possibles d’implication, une mise en situation s’impose. Nous nous proposons par conséquent de balayer les processus dans lesquels cette méthode d’évaluation peut globalement ou partiellement servir la cause des stratégies, des orientations ou des décisions publiques.