b) Le repositionnement du débat au vu des mutations financières

La mondialisation, la globalisation des marchés, l’intégration des économies, la déréglementation, les innovations financières et les NTIC ont considérablement modifié la sphère de l’intermédiation financière dont les activités et les procédures ont beaucoup évolué par rapport aux premiers travaux théoriques en la matière. L’impact de ces mutations financières a été considérable, aussi bien au niveau des acteurs dont les interventions sont devenues profondément marchéisées, qu’au niveau de l’objet de cette intervention, en l’occurrence, les actifs monétaires et financiers.

Figure n°05 : La semi-spécificité de l’activité bancaire
Figure n°05 : La semi-spécificité de l’activité bancaire

Source : Etabli par l’auteur.

Au final, il convient de signaler que l’effacement progressif des frontières entre actifs monétaires et actifs financiers ne va pas sans poser de sérieux problèmes aux autorités monétaires chargées de surveiller l’évolution de la masse monétaire, et peut même compromettre les objectifs intermédiaires de la politique monétaire.

Notes
i.

En France, les associations de défense des consommateurs de services bancaires défendent l’idée selon laquelle : « La monnaie est un bien collectif qui n’a pas à être tarifé ; le service bancaire de base procède d’une mission régalienne et constitue une contrainte de service public imposée au secteur financier ; les banques « vivent » de l’argent qui leur est confié, et n’ont pas à chercher à en tirer davantage rémunération » (Rapport du Haut Conseil du secteur financier, 2001, p.74).

103.

Comme le fut la Livre Tournois autrefois en France.