Comme nous l’avons vu dans le second chapitre, l’existence d’asymétries d’information sur le marché financier a permis, entre autre, de rationaliser la présence des banques. Ceci dit, ces dernières ne peuvent que « gérer » et réduire ces asymétries, sans les éliminer 188 . En effet, l’internalisation de la relation marchande « prêteur-emprunteur » au sein de la structure bancaire est elle-même sujette à ces asymétries. Cela fragilise la relation que la banque entretien avec ses clients qu’ils soient déposants ou emprunteurs. Il en découle un risque d’illiquidité et/ou d’insolvabilité dont les répercussions peuvent être systémiques.
Dans la mesure où celles-ci sont inévitables car découlant de la nature humaine caractérisée par une rationalité limitée, une tendance à l’opportunisme et une aversion différenciée face aux risques (Williamson, 1986).