3.2. La protection des consommateurs

De nos jours, l’atténuation du rythme de la croissance économique réaffirme l’un des axiomes de la macroéconomie keynésienne : la consommation est le facteur moteur de l’activité économique. En effet, seul le maintien de celle-ci à un niveau élevé en France, a permis d’échapper à la récession (contrairement à l’Allemagne). Lorsqu’on l’associe au secteur bancaire, cette idée permet une extrapolation étonnante : les produits et services bancaires représentent un support vital à la consommation finale des ménages (services de paiement, crédits à la consommation, crédit à l’habitat, etc.).

C’est dire l’importance que revêt la protection des consommateurs dans le domaine bancaire. Ces derniers font l’objet d’une attention particulière vu, d’une part, la complexité des produits et services bancaires (3.2.1) et, d’autre part, le déséquilibre du rapport de force caractérisant la relation commerciale qui les lie aux banques (3.2.2). Par ailleurs, la promotion d’une concurrence bancaire saine leur permet de bénéficier d’une offre de qualité et à des prix acceptables (3.3.3).