La méthode de cas a été utilisée comme méthode d’analyse et de compréhension. Cette méthode permet de comprendre le sujet dans sa singularité, de comprendre son fonctionnement intrapsychique. D. Widlöcher (1990) 123 justifie le recours au « cas unique » comme moyen de comprendre les processus intrapsychiques, notamment ceux se déployant durant la cure. De ce fait, le cas unique se prête à une démarche scientifique authentique.
Sur la base de cette méthodologie de cas, on s’inscrit dans une problématique de compréhension de la symbolisation. Il s’agit de comprendre les différentes formes de symbolisation issues du discours des patients utilisant les croyances traditionnelles. La compréhension du phénomène étudié ne se situe pas dans un simple rapport de causalité mais dans une multifactorialité (J. Doron, 2001) 124 . Pour cela, on tiendra aussi compte de l’histoire du sujet, « outil essentiel si l’on veut comprendre la genèse d’une souffrance ou d’un trouble » 125 .
Afin de saisir les différentes formes de symbolisation, on va s’intéresser à quelques niveaux d’analyse du discours des patients. Sur la base des travaux de B. Chouvier (2002), on peut noter trois niveaux de symbolisation ou niveaux structurant l’activité symbolique : le niveau expressif, le niveau signifiant et le niveau relationnel.
Daniel Widlöcher, Le cas au singulier. Nouvelle Revue de Psychanalyse, 1990, 42, pp. 285-302.
Jack Doron, La méthode de cas en Psychologie clinique en Psychopathologie. Paris, Dunod, 206 p.
Jack Doron, Idem, p. 20.