II.2.1.3.Primates non-humains 

Des singes tamarins ont été testés pour la discrimination Néerlandais-Japonais, à partir de la parole naturelle, et de la parole jouée à l’envers. La condition de parole naturelle a été effectuée avec succès par les singes, alors que les nouveau-nés échouaient à cause de la multiplicité des voix (Ramus, Hauser, Miller, Morris et Mehler, 2000). Si les primates non humains parviennent à effectuer cette tâche, les aptitudes de discrimination des langues se fonderaient donc sur des capacités de traitement auditif général, et non spécifiques au langage.

Les études perceptuelles ont pour objectif de mettre à jour les indices potentiels pour l’identification automatique des langues. Cependant, il reste encore à démontrer si ces indices sont bien utilisés lorsqu’ils sont présentés isolément. La synthèse de la parole permet de conserver un nombre réduit des paramètres influençant sur la parole.