V.1.1.Le rythme

Le but de cette première section était de retrouver les capacités du réseau pour traiter des séquences de consonnes / voyelles. Le comportement du réseau TRN a été étudié face à des séquences plus longues et plus complexes que celles auxquelles il avait déjà été testé (Dominey et coll., 1995). Ainsi, le réseau a été appliqué à des séquences représentant 5s de signal de parole et non plus des séquences de 25 éléments abstraits.

Dominey et Ramus (2000) avaient déjà proposé de simuler le comportement des nourrissons pour la discrimination des langues de classes rythmiques différentes. Nous avons montré qu’il fallait modifier ces mêmes méthodes, en apportant une mémoire supplémentaire (cf. IV.2), pour pouvoir identifier cinq langues européennes à partir d’une segmentation automatique des consonnes et des voyelles. Ainsi, en apportant une mémoire auxiliaire au réseau, il est possible d’arriver à 50 % d’identification correcte. Les performances sont augmentées lorsqu’une procédure de validation croisée est mise en place (65% en 20s). Par conséquent, les performances du réseau TRN sont améliorées lorsque le nombre de données disponibles en apprentissage est augmenté. Cependant, ces résultats sont obtenus avec le réseau sélectionné pour donner le meilleur taux d’identification en validation. Il semble difficile d’obtenir un modèle plus précis de la caractérisation globale du rythme d’une langue.

Après avoir testé un certain nombre de méthode pour améliorer les performances du réseau TRN, nous proposons de compléter l’information prosodique dirigée vers le réseau.