Méthodologie

Le principal problème que la recherche au sein de ce musée m’a posé a été la fermeture de l’exposition permanente lors de mes deux derniers terrains212 (été 2003, été 2004). Cette fermeture a pour but le renouvellement de l’exposition permanente du musée, seule la section en plein air du musée restant ouverte au public.

Ce fait a bloqué mes observations au sein du musée durant les dernières années, mon travail étant limité à des entretiens avec les muséographes, à des observations et des entretiens menés au sein du musée en plein air. Les travaux de restauration continuaient encore en mai 2005, au moment de mon dernier passage à Cluj.

Dans ces conditions de terrain, j’ai suivi la construction du territoire de la Transylvanie à travers les expositions temporaires mises en place avec la collaboration du Musée National d’Histoire de la Transylvanie et à travers une fête de la ville (Les Fêtes Transylvaines) à laquelle le musée d’ethnographie participe déjà depuis quelques années. Cette fête m’a offert, d’une part, l’occasion de saisir un autre lieu où la Transylvanie est donnée à voir et, d’autre part, de rattraper certaines difficultés de recherche (surtout l’insuffisance d’informations) survenues avec la fermeture du musée.

Par conséquent, dans un premier temps, je vais présenter mes recherches sur le fonctionnement interne du musée, sur l’organisation de l’exposition permanente et de la section en plein air. Dans un second temps, je rendrai compte de la lecture du territoire mis en avant par le musée lors des Fêtes Transylvaines (chapitre prochain).

Notes
212.

Le musée ferme pour restauration en octobre 2002.